Désistement de Delly Sesanga pour Moïse Katumbi: vers une guérison de la maladie infantile de l’opposition

Désistement de Delly Sesanga pour Moïse Katumbi: vers une guérison de la maladie infantile de l’opposition

Ce n’est pas un baobab de l’opposition à proprement parlé, mais c’est tout de même un des 25 candidats pour la présidentielle du 20 décembre 2023 en RD Congo et  ce n’est pas rien. Son nom Delly Sesanga, il vient de mettre hier 3 décembre, une sourdine à ses ambitions pour faire chorus derrière Moïse Katumbi.

Et de 4 donc pour Moïse Katumbi, 4 ex-prétendants au fauteuil présidentiel qui optent de rejoindre le porte-étendard du Ensemble pour le changement la formation de Katumbi, pour rivaliser avec le président-sortant Félix Tshisekedi. Il reste désormais 22 qui s’opposent à «Fatschi». Et les raisons qui ont guidé ce choix paraissent nobles puisque Delly Sesanga lors d’une conférence de presse hier dimanche 3 décembre a dit que «c’est pour optimiser les chances de l’opposition d’avoir une alternative dans ce pays». Voilà qui est bien car souvent comme on le dit ce n’est pas le pouvoir qui est fort en Afrique, c’est l’opposition qui est faible.

Un Sesanga qui, non seulement souhaite une opposition unie mais qui va veiller à la transparence électorale, lui soupçonnant le pouvoir sortant de préparer des fraudes. On est encore loin d’une candidature unique véritable serpent de mer sous nos cieux où chacun préfère être la tête d’un rat que la queue d’un lion. Car il reste encore 21 candidats contre Tshisekedi. C’est toujours pléthorique.

Mais, il faut saluer cet esprit de Sesanga qui tend vers une guérison de la maladie infantile des oppositions africaines lesquelles vont en désordre de bataille aux élections, et sont étonnées de se retrouver avec des scores infimes. En l’espèce, si Sesanga a rallié un ténor de l’opposition congolaise, en l’occurrence Moïse Katumbi, il reste encore de grands caïmans du fleuve Congo qui font campagne seuls : Martin Fayulu, Denis Mukwenge pour ne  citer que ces 2. Alors, si la tendance se poursuivait et ce n’est pas une hypothèse d’école, vu que 6 d’entre eux ont fait une conférence de presse commune la semaine passée. Si cette perspective se poursuivait, on pourrait arriver au final à 3 ou 4 candidats de l’opposition, et le choix d’un cornac unique de l’opposition serait plus facile. A condition que chacun mette son égo forcément hypertrophié de côté pour voir l’éventuelle alternative !

 

La rédaction

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