Détachements militaires de Baraboulé et Nassoumbou : 2  soldats tués et 5 blessés dans des attaques simultanées

Détachements militaires de Baraboulé et Nassoumbou : 2  soldats tués et 5 blessés dans des attaques simultanées

Dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 septembre 2019 les détachements militaires de Baraboulé et Nassoumbou deux départements situés dans la province du Soum (région du Sahel) ont été la cible de deux attaques simultanées. Selon plusieurs sources concordantes, ces deux attaques qui ont duré plusieurs heures, ont été menées par plusieurs dizaines d’hommes armés. Le bilan provisoire selon les mêmes sources est de deux morts et de cinq blessés dans les rangs de l’armée. Par ailleurs, ces attaques ont fait  d’énormes dégâts matériels  dans les deux camps.

Depuis environ un mois, les attaques terroristes contre des positions de l’armée  et des convois de civils se sont intensifiées. Le 19 août dernier, vingt-quatre (24) soldats du détachement militaire de Koutougou dans la même région ont été tués dans une attaque qualifiée «d’envergure» par l’état-major général des armées. Plusieurs blessés avaient été enregistrés. Quelques jours plus tard, soit le 5 septembre 2019, une  patrouille des forces armées nationales est tombée dans une embuscade dans le Soum. Le bilan faisait état de cinq assaillants abattus et d’un militaire décédé. Trois jours après cet incident, le 8 septembre 2019, 29 civils avaient été tués dans deux attaques perpétrées dans la province du Sanmatenga, dans la région du Centre-Nord. «Un camion de transport a sauté sur un engin explosif improvisé sur l’axe Barsalogho-Guendbila dans la province du Sanmatenga. Le bilan provisoire fait état de quinze morts et de six blessés qui ont été évacués dans les centres de santé pour une prise en charge appropriée», avait affirmé le porte-parole Rémis Fulgance Dandjinou dans un communiqué.

La deuxième attaque a été menée le même jour par des hommes armés contre un convoi de vivres destinés aux personnes déplacées interne de Kelbo, qui circulait sous escorte des forces de défense et de sécurité. «Cette attaque a entraîné le décès de quatorze civils et des dégâts matériels importants», avait indiqué Rémis Fulgance Dandjinou.

Le lendemain 10 septembre, six gendarmes avaient trouvé la mort dans une embuscade tendue par des hommes armés à une dizaine de kilomètres d’Inata localité située dans la province du Soum. Mais dans un communiqué publié le 11 septembre 2019, la gendarmerie a dressé un bilan de 4 morts.

Cette recrudescence des attaques terroristes intervient alors que le Burkina qui assure la présidence du G5 Sahel s’apprête à abriter un sommet extraordinaire relatif à la lutte contre le terrorisme, de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui doit se tenir le 14 septembre prochain.

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