Développement énergétique: Trois projets de loi adoptés

Développement énergétique: Trois projets de loi adoptés

Dans la matinée du mardi 13 avril 2021, les élus nationaux étaient  réunis en séance plénière. À l’ordre du jour, il était question de  l’examen par les députés de trois projets de loi, qui portent sur le financement de programmes de développement  énergétique. Ils ont à l’unanimité, validé lesdits projets de loi.

Les députés ont adopté trois lois qui visent le renforcement des programmes de développement de l’énergie au Burkina Faso. La première concerne le projet de loi, portant ratification de l’ordonnance n°2020-015/PRES du 16 novembre 2020 portant autorisation de ratification de l’accord de financement constitué du Don n°D691-BF et du crédit numéro 6739-BF, conclu le 26 août 2020 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), portant sur le «Programme de financement de la politique de développement du commerce régional de l’énergie en Afrique de l’Ouest-Burkina Faso. Mis en examen, les élus nationaux ont affirmé que celui-ci contribuera au renforcement de la sécurité des échanges sous-régionaux en matière énergétique. Il permettra également l’amélioration de l’offre en énergie voire même la réduction du coût. Le second et le troisième sont relatifs au financement du projet Yeleen.

Ces deux projets de loi portant sur le développement et le financement de centrales solaires photovoltaïques sur le territoire national. Selon le rapporteur, Dari Somé, en soutien à la mise en œuvre de la stratégie de développement du pays et des politiques programmes sectoriels qui en découlent, le gouvernement et certains de ces Partenaires techniques et financiers (PTF) dont la Banque africaine de développement (BAD) ont signé le 22 février 2012, un protocole portant cadre général d’organisation des appuis budgétaires. Il a révélé que, révisé en 2018, ledit protocole visait à soutenir la mise en œuvre du PNDES à travers des aides budgétaires. Conformément aux dispositions du protocole, la Banque mondiale a entrepris d’accompagner le Burkina Faso à l’instar des autres pays membres de la CEDEAO sur la sécurisation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique du marché régional de l’électricité. Estimé à plus de 35 milliards de franc CFA, cet appui s’étendra sur l’horizon 2020-2021 et poursuit comme objectif, l’accroissement du commerce régional de l’électricité en vue de renforcer la sécurité énergétique et de réduire le coût de l’électricité, a laissé entendre M. Somé.

Pour sa part, le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, a révélé que le Burkina Faso a l’un des KWH les plus chers de la sous-région ouest-africaine. Cela s’explique par le fait que le pays importe pratiquement 60% de sa consommation énergétique. Toute chose qui selon lui, rend l’accès à l’énergie très difficile pour les populations. Cependant, il a rassuré que le Burkina a une meilleure opportunité en ce sens qu’il dispose du meilleur ensoleillement dans la sous-région. A l’entendre, notre pays et le Mali ont été identifiés comme étant les deux pays ayant les meilleurs potentiels en matière d’énergie solaire. «C’est pourquoi, nous sommes venus afin que l’Assemblée nationale nous accompagne dans ces différents projets», a-t-il dit. Pour lui, ces projets permettront au pays des hommes intègres de consolider sa première place en matière de production d’énergie solaire.

Valentin Kabore  

 

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