Le processus du dialogue avec les groupes armés terroristes vient de franchir une nouvelle étape. Dans un communiqué daté du 28 juillet 2022, le ministre de en charge de la Cohésion nationale et de la Réconciliation nationale a annoncé le début du processus de dialogue avec les combattants des groupes armés terroristes. Selon la note, cette initiative a pour objectif d’«offrir une alternative de sortie pacifique aux Burkinabè qui se sont engagés dans les groupes armés pour diverses raisons et qui désirent déposer les armes de façon sincère».
«La mise en œuvre de cette volonté s’est matérialisée par la création d’une coordination nationale, l’installation de comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix et l’érection d’un centre dédié à la prise en charge des personnes souhaitant volontairement déposer les armes», explique le ministre Yéro Boly. Dans cette optique, le gouvernement invite les «citoyens» enrôlés dans les groupes armés terroristes, à adhérer au processus de dialogue lancé par le président du Faso et à rejoindre le centre de prise en charge devant faciliter leur réinsertion.
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