Le conclave sur le Soudan qui se tient dans la capitale helvétique, s’achève ce jour 23 août 2024. Sont attendus des résultats mitigés, avec cette rencontre des frères ennemis soudanais sous l’égide des médiateurs et parrains de cette crise qui aura fait des milliers de victimes et mis sur la route de l’exode des millions de Soudanais.
Débuté le 14 août dernier chapeauté par la Suisse, l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis et l’UA, cet arbre à palabre inter-Soudanais, donne en tout cas un réel espoir à ceux qui veulent voir s’imposer le silence des armes. Lausanne, c’est une suite de Djeddah, où s’est déroulé en 2023 un dialogue similaire, lequel avait fait flop. Puis il y a eu Genève, qui a accouché aussi d’une souris.
Lausanne est un peu au-dessus de ces précédents et selon l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU au Soudan, l’ex-ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, la rencontre de Suisse, 2e saison, est un «premier pas encourageant». Le fait que les 2 généraux Al-Burhan et Hemeti aient accepté de discuter est en soi un bon signe.
Néanmoins, beaucoup d’observateurs restent dubitatifs sous réserve de voir les conclusions de ces discussions aujourd’hui 23 août 2024. Car si cette guerre aux conséquences «Insupportables» est admise par chacun, la solution pour y mettre fin bute sur l’égo de 2 hommes : Al-Burhan et Hemeti, aucun d’eux n’ayant eu le dessus sur l’autre, et ils se connaissent tellement bien pour ne pas se détester.
La REDACTION
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