L’information est de nos confrères de Burkina 24. Plus de deux mois après son passage à la barre pour «trouble à l’ordre public et organisation d’une manifestation interdite», le coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED), Pascal Zaïda est de nouveau à la justice.
Cette fois-ci, c’est lui qui convoque. En effet, c’est suite à une publication sur Facebook, jugée «diffamatoire» de deux activistes proches du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Emmanuel Tapsoba et Al-Hassane Barry, l’accusant d’avoir reçu la somme de 15 millions de francs CFA de Djibrill Bassolé, pour tenir une marche-meeting, que Pascal Zaïda a intenté ce procès. Selon nos confrères, l’audience qui s’est ouverte hier lundi, n’est pas allée à son terme, après la décision du parquet qui a décidé d’un report, pour permettre à la défense de prendre connaissance du dossier d’accusation. «Nous avons demandé du temps pour nous préparer et nous sommes très sereins par rapport à ce dossier au regard de la nature des faits», a indiqué, Me Rodrigue Bayala, avocat de la défense. Pour sa part, Pascal Zaïda, dit vouloir, que la vérité soit dite et que l’on situe les responsabilités. «Je souhaite que les preuves des déclarations soient fournies. Mais je suis certain que cette preuve ne va jamais exister», a confié Zaïda à Burkina 24, avant d’ajouter qu’ils comptent demander réparation parce qu’ils estiment avoir été diffamés, insultés et humiliés.
Selon les plaignants, les faits remontent au 18 octobre 2017, lorsque Emmanuel Tapsoba, secrétaire chargé des TIC au MPP, et Al-Hassane Barry, déjà cité à comparaître dans une affaire similaire ont à travers une publication sur les réseaux sociaux, accusé les deux membres de la société civile d’avoir reçu cette somme pour tenir un meeting. Dans une autre publication, c’est Emmanuel Tapsoba, qui déclarait que Tapsoba Dieudonné était chargé du transport des fonds de la Côte d’Ivoire pour pouvoir financer ce rassemblement.
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