Diplomatie : Burkinabè et Indiens renforcent leur lien

Diplomatie : Burkinabè et Indiens renforcent leur lien

Les travaux de la 4e session mixte entre le Burkina Faso et la République de l’Inde se sont tenus à Ouagadougou, le jeudi 12 juillet 2018. La dernière datant de 2009, cette assise permettra aux deux pays de valider un certain nombre de projets, d’élargir et de consolider leur coopération bilatérale.

Revenant sur la genèse des faits, les relations de coopération entre le Burkina-Faso et la République de l’Inde, ont débuté en 1976, par la signature d’un protocole d’accord relatif à la coopération économique et technique entre les 2 pays. Concrètement, ces relations ont été marquées par l’ouverture des représentations diplomatiques respectives, en novembre 1995 et en 1996. En 1995, il s’est agi de l’ouverture du Haut-commissariat de l’Inde à Ouagadougou, qui a ensuite, mis les clés sous le paillasson en 2002. Depuis cette date, les relations se poursuivent, non pas sans se consolider. En matière de coopération bilatérale, on note l’ouverture prochaine de l’ambassade de l’Inde à Ouagadougou. Au plan politique et diplomatique, on ne peut pas, ne pas mentionner les échanges de haut niveau entre les délégations et la tenue des 3 sessions de la commission mixte à New Delhi, respectivement en 1995, 1996, 2009 et cette 4e session. Selon le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Alpha Barry, en ce qui concerne le développement économique et social, le dynamisme de notre coopération bilatérale est remarquable, à travers l’appui financier apporté par l’Inde au Burkina Faso, ainsi que la mise en œuvre de nombreux projets de développement dans les secteurs de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’énergie, de la santé, du commerce, de l’industrie, de l’habitat, de la formation professionnelle et des télécommunications. «Les différents projets de développement réalisés au Burkina, grâce au soutien technique et financier de votre pays contribuent fortement aux efforts déployés par le gouvernement burkinabè dans la mise en œuvre de son PNDES», laisse-t-il entendre. A titre d’exemple, Alpha Barry n’a pas manqué de parler du projet des 135 bus mis en circulation dans des villes comme, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou, dont l’attente d’un reliquat qui permettra l’acquisition d’une centaine de bus encore, autour du 2e semestre de 2018. Il a également cité le projet d’implantation d’un centre de formation professionnelle d’incubation à Ouagadougou, déjà exécuté et réceptionné, depuis novembre 2016. On peut également citer le projet de réalisation d’un centre régional de formation à l’énergie solaire. Il y a aussi, le projet de construction de 1 000 logements sociaux qui devra débuter en 2018, le projet de construction de l’usine de tomates de Loumbila, qui est présentement en évaluation, le palais Mahamat Gandhi, un grand centre culturel, sans oublier la cinquantaine des bourses de formation annoncées, au cours d’une rencontre avec le chef de l’Etat. Par ailleurs, cette commission mixte permettra aux deux parties de valider un certain nombre de projets cités. Pour le ministre des affaires étrangères indien, Mobashar Jawed Akbar, ils sont là, pour la commission mixte et elles sont faites pour donner du contenu à la coopération, donc nous allons examiner les voies et moyens de l’élargir, la consolider. «Nous allons signer des accords pour les projets déjà existants, essayer de définir des orientations de coopération, qui porteront sur la sécurité, notamment», poursuit-il.

Larissa KABORE

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