L’ambassade de la Chine continentale au Burkina sera ouverte entre le 11 et 13 Juillet 2018, a déclaré le samedi dernier à Ouagadougou, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, notant l’arrivée depuis hier d’une mission chinoise à cet effet. «Hier, la partie chinoise a dépêché une mission pour l’ouverture de leur ambassade à Ouagadougou (…) prévue entre le 11 et 13 juillet et c’est le premier vice-ministre chinois qui viendra pour cette ouverture», a déclaré ce samedi matin, le secrétaire général du Ministère des affaires étrangères, Seydou Sinka, au cours d’une conférence de presse. Le Burkina Faso a rompu ses relations diplomatiques avec la Chine/Taïwan le 23 mai dernier, après 24 ans de coopération.
A l’annonce de la rupture, «28 projets qui étaient financés par la partie taïwanaise, ont été gelés au point de vue financement», a affirmé Seydou Sinka qui n’a pour autant pas manqué de préciser que le gouvernement travaille avec ses partenaires pour la poursuite desdits projets.«Nous avons mis en place un projet interministériel qui travaille à recenser ses projets et à trouver des solutions de reprise. Et pour cela, nous travaillons en étroite collaboration avec le point focal du gouvernement chinois qui est arrivé à Ouagadougou, le jour même de la rupture (de la coopération)», a-t-il déclaré.
A près de trois semaines de l’ouverture officielle de l’ambassade de la Chine continentale au Burkina Faso, Seydou Sinka fait savoir que la coopération entre les deux pays, est déjà engagée. Il a notamment fait cas d’une mission médicale chinoise qui a séjourné au Burkina Faso du 7 au 11 juin dernier et qui a visité les hôpitaux de Tingandogo et de Koudougou ainsi que le site devant abriter l’hôpital de référence de Bobo-Dioulasso. «Ce qu’il faut retenir de la mission, c’est que la Chine continentale envisage ériger cet hôpital (Tingandogo) en plus grand hôpital de l’Afrique de l’Ouest. L’hôpital de Koudougou sera réhabilité et à Bobo-Dioulasso, la partie chinoise a émis des réserves en ce qui concerne l’emplacement», a-t-il fait remarquer.Selon le secrétaire général, la partie Chinoise estime que «l’emplacement actuel ne permettrait pas la fréquentation optimale de l’hôpital».
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