– Paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale ;
– Réforme institutionnelle et modernisation de l’Administration ;
– Transformation des bases productives économiques ;
– Renforcement du capital humain.
Voici les fondamentaux du tableau de bord du premier ministre, déclinés devant les 125 députés présents.
Hier 4 février Dabiré II a délivré sa Déclaration de politique générale (DPG) la première depuis sa reconduction.
Même clause, même phrasé avec un PM qui connait la topographie politico-sociale du Burkina.
Entre processus électoral censé boucler l’installation de l’armature institutionnelle, lequel processus avec les municipales et le référendum prévus pour mai sont repoussés, peut-être pour novembre, le redécoupage du territoire national, question d’augmenter le nombre des régions, la réforme de l’Etat avec la poursuite de la modernisation de l’administration, la lutte contre la mauvaise gouvernance, et la corruption, sans oublier toutes les réformes nécessaires telles que la RAF, la loi programmatique militaire 2018-2022, c’est un Christophe Dabiré qui a campé la feuille de route à lui assignée par son patron, le locataire de Kosyam.
Poursuite du travail des VDP, accentuation de la coopération régionale avec le G5-Sahel, renforcement des capacités des FDS, restauration d’un climat de confiance entre FDS/populations… Bref «le combat du peuple contre les forces du mal continue». La presse privée ne sera pas oubliée, on l’espère, avec une politique idoine du FAPP, les médias devant comme l’a rappelé Dabiré II «promouvoir les valeurs burkinabè».
Avec cette DPG, Dabiré II opte de regarder dans le périscope, plutôt que dans le rétroviseur. Pour lui, la succession d’évènements cataleptiques qui ont jalonné le premier quinquennat du président Roch, sont en passe d’être révolus. Il faudra inscrire désormais l’action gouvernementale dans la durée, et l’efficacité : santé, éducation, infrastructures routières et numériques…
Un faisceau de bonnes intentions, de rendez-vous avec le peuple ont été donnés hier à ce grand oral, un contrat d’objectifs a été signé devant la représentation nationale, qui après des questions lui a donné quitus avec 105 voix pour. On attend sa concrétisation et pour cela, Dabiré II qui s’est fixé un cap devra s’y tenir nolens volens.
Zowenmanogo ZOUNGRANA
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