Bravo peut-on dire aux experts congolais et rwandais lesquels sont parvenus après plusieurs jours de cogitation à produire un document consensuel sur la signature d’un protocole de paix à l’Est de la RD Congo. D’abord, ils ont eu à amender plusieurs points qui avaient arrêté les 2 ministres de la RD Congo et du Rwanda, puis y ont introduit d’autres qui cristallisaient d’ailleurs les débats diplomatiques dans les 2 pays. Paraphé ce 18 juin sous l’œil du secrétaire d’Etat adjoint des USA, Alisson Hoover.
La quintessence de ce document mentionne des intégrations et retraits de troupes, on peut citer le démantèlement des FDLR, le désarmement des troupes armées non-étatiques, l’arrêt des incursions et l’application du fameux DDRC (Désarmement-démobilisation-relèvement communautaire et stabilisation).
En fait, à observer de près ce sont de gros pans des processus de Luanda et de Nairobi qui traversent de part en part ce draft des experts.
Qu’importe, il paraît transversal et surtout accepté par les différents protagonistes. Telle que la négociation directe RD Congo-AFC-M23, sujet qui fâche, mais qui semble en voie résolution notamment avec l’apport de la médiation qatarie.
La diplomatie américaine semble avoir pris une petite longueur d’avance sur les autres, même si tout concourt à l’avènement d’une paix durable dans la partie orientale du Congo. Cap désormais sur le 27 juin dans la capitale américaine pour officialiser ce modus vivendi. En paraphant ce pré-accord de paix en RD Congo, les experts des 2 pays ont vraiment déblayé le terrain, en biffant donc certains aspects de celui du 25 avril dernier, pourtant dressés par leurs ministres des Affaires respectifs.
Ce 27 juin donc ce sont les mêmes chefs de diplomatie congolaise et rwandaise qui viendront signer cet accord, en présence de Marco Rubio, leur homologue américain, en attendant Paul Kagame et Félix Tshisekedi pour l’officialisation dudit accord. On peut pour l’instant se féliciter de cette diplomatie américaine, sur ce coup-ci (le dossier RDC) appuyée par celle du Qatar qui est parvenue à ce consensus. Et espérer que sur le terrain, les différents points soient suivis d’effet.
Aujourd’hui au Faso
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