Drame de Banlo : la consternation après le lynchage de trois agents du CCVA

Drame de Banlo : la consternation après le lynchage de trois agents du CCVA

Le drame continue de susciter l’incompréhension et l’indignation. Au sein de l’opinion, les messages de condamnation se succèdent. Dans la soirée du vendredi 27 août 2021, trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) en route pour Ouagadougou à bord d’un véhicule, après une cérémonie de passation de service ont été lynchés après que leur véhicule a heurté mortellement un enfant  de dix (10) ans dans le village de Banlo ( Bouroum-Bouroum). Selon plusieurs témoignages, après l’accident et pris de colère, les habitants de ladite localité se sont déchaînés sur les occupants du véhicule qu’ils ont lynchés avant de cacher leurs dépouilles dans un champ à environ un (1) kilomètre du lieu de l’accident. Ce drame qui a ému nombre de Burkinabè vient allonger la liste des victimes de la vindicte populaire après la survenue d’un accident ou dans le cadre d’une mission d’intervention. Dans un communiqué, le parquet a annoncé l’interpellation de deux personnes et l’ouverture d’une information judiciaire.

En janvier 2019, deux policiers avaient été lynchés à Nafona dans la province de la Comoé lors d’une mission officielle d’interpellation suite à un litige entre les villageois.

Sur sa page officielle, le président du Faso a condamné avec la dernière énergie cet acte odieux. «Tout en regrettant le décès accidentel ce 27 août 2021, d’un enfant dans la localité de Banlo, (commune rurale de Bouroum Bouroum) je condamne énergiquement l’assassinat barbare des agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), impliqués dans l’accident de circulation. Ces meurtres d’une autre époque ne sauraient être tolérés dans un État de droit», a déclaré Roch Marc Christian Kaboré avant de «présenter ses condoléances aux familles des victimes et d’inviter la justice à poursuivre les investigations pour situer toutes les responsabilités».

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