Droits de l’homme au Burkina :  La situation est inquiétante, selon l’ODDH

Droits de l’homme au Burkina : La situation est inquiétante, selon l’ODDH

L’Observatoire de la démocratie et des droits de l’homme au Burkina (ODDH) était face à la presse, le vendredi 22 décembre 2017, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de publier leur rapport sur la situation des droits de l’homme au Burkina Faso. Il ressort de ce rapport que l’état des lieux en matière de droits de l’homme est inquiétant.

L’état des lieux des droits de l’homme au Burkina est inquiétant, et cela, du fait qu’il y a un ensemble de violations, d’atteintes aux droits de l’homme qui existent sur plus de 10 domaines. Cela concerne les libertés publiques démocratiques, les détentions dans le domaine de la justice, les conflits et les violences, le droit des femmes et des enfants, la liberté d’expression et de la presse. C’est le constat fait par l’ODDH dans son rapport de mai à octobre 2017. Selon Lookman Sawadogo, président de l’Observatoire pour la démocratie et les droits de l’homme, ces violations sont induites, la plupart du temps, par le contexte sociopolitique aujourd’hui, marqué par le manque de responsabilité politique. «Présentement, la situation est critique, dans la mesure où cette situation ne laisse pas présager une amélioration dans les années à venir. La caractéristique de ces violations est qu’elles sont purement induites par des faits politiques, et quand les droits de l’homme sont violés du fait de ces faits-là, il y a lieu de s’inquiéter. En exemple, la mairie de Ouagadougou a eu à interdire deux manifestations démocratiques dont la manifestation de Pascal Zaïda, et des ressortissants togolais», explique-t-il. Concernant toujours des exemples de violation des droits de l’homme, le Burkina a présentement un contentieux avec le groupe international de travail et de la détention arbitraire sur le cas Djibrill Bassolé. Et selon les propos de Lookman Sawadogo, dans ce même cas, le Ministère de la défense a pris un arrêté pour appliquer ce qui est totalement anachronique en matière d’Etat de droit. «Dans le domaine de la violence et des conflits, nous avons noté des marches concernant des prisonniers, notamment Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré, des marches qui ont été faites dans les régions de ces personnes», poursuit-il. Et de préciser qu’en outre, ce sont des éléments qui nous amènent à une sorte de polarisation sociale, et la question d’un repli identitaire est en train de remonter en surface dans le pays.  En conclusion, en résumé, que l’avenir des droits de l’homme au Burkina Faso est mitigé et cela suppose qu’il y a des efforts à faire. Le gouvernement a été interpellé dans ce sens. Il faut que l’Etat et les citoyens arrêtent de violer les droits de l’homme.

Larissa KABORE

COMMENTAIRES

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    Bara 3 ans

    Salut vraiment les travailleurs burkinabè soufre tu travaille mais tu peux pas progresser on travaille pour payer mouton ‘les salaires burkinabè sont des salaires misérable tu travaille mats tu ne peux rien faire

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