Derniers meetings, derniers réglages, dernières joutes sur la Grande Ile, en prélude à la présidentielle du 16 novembre prochain. Des campagnes émaillées d’incidents, tels des marches des partisans de 11 candidats de l’Opposition par la Police. Le «collectif des 10» récuse la Cour constitutionnelle qui a fixé la date du scrutin et prône le boycott.
Un collectif qui a eu l’eau à son moulin par la voix de la présidente de l’Assemblée nationale, qui a appelé à la suspension du processus électoral, une posture cautionnée par les Organisations de la société civile et les leaders religieux. Il faut dire que le gouvernement par intérim voit rouge, et ne sait plus à quelle institution se fier. De l’opposant et candidat Roland Ratsiraka, au candidat Siteny Randrianosoliniairo en passant par Andry Rajoelina, les positions sont tellement divergentes, la campagne se déroule à double vitesse qu’à quatre (4) jours de l’échéance, les Malgaches restent dubitatifs. A des milliers de kilomètres de Madagascar, au Libéria, il y aura bien un second round entre Georges Weah et l’ex-vice-président Joseph Boakaï.
Ici le problème est d’ailleurs : le score très serré au 1er tour entre les deux (2) duellistes, 43,83% pour Mister George contre 43,44% pour Joseph Boakaï, qu’on ne sait à ce 2e tour lequel l’emportera, et avec combien de points d’écarts dans les suffrages ! Demain 14 novembre, la loi des isoloirs va donc départager l’ex-ballon d’or africain et le vieux briscard de la politique libérienne. Si Georges Weah 57 ans est resté populaire et a tout de même été balloté par le septuagénaire Boakaï (78 ans) et avec un ballotage aussi étriqué, c’est que plus d’1 Libérien sur 2 ne sont pas satisfaits de son premier mandat au State House. Qui sera élu ce mardi 14 novembre ? Mister Weah, ou l’homme à l’éternel stetson vissé sur la tête Boakaï ?
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