Education : Les enseignants en grève le 18 avril

Education : Les enseignants en grève le 18 avril

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) du Burkina, était face à la presse le  samedi 13 avril 2019, à Ouagadougou pour exprimer son insatisfaction par rapport à la mise en œuvre du protocole d’accord signé avec le gouvernement. Par conséquent, les acteurs de l’éducation ont décidé d’aller en grève le jeudi 18 avril prochain, pour réclamer le respect du protocole d’accord.

Après une trêve de deux mois, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a décidé de reprendre le combat puisque selon elle sur l’ensemble des points rappelés dans une correspondance en date du 1er février 2019, aucun n’est entièrement satisfait. «Les conclusions sont loin d’être satisfaisantes», a précisé le  coordonnateur de la CNSE, Bonaventure Belem. La coordination a aussi dénoncé un esprit de dilatoire du gouvernement, qui n’affiche aucune volonté manifeste de  «résolution véritable des problèmes ».

Concernant le statut valorisant de l’enseignant, la coordination a affirmé que jusque-là, son contenu n’est pas arrêté et que visiblement, le gouvernement n’est pas dans une logique d’en faire un statut «véritablement valorisant». Sur le plan de l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification, les conférenciers ont souligné qu’à la date du «27 mars 2019, la partie syndicale représentée au sein du comité de suivi de la mise en œuvre du protocole apprenait de sources gouvernementales que seulement 12 982 sur 100 114 ont constaté l’incidence financière de la bonification d’échelon en fin mars 2019 soit environ 12,5%».

C’est au regard de tout cela que la CNSE a annoncé un arrêt de travail de 24 heures le jeudi 18 avril 2019. La coordination a précisé qu’il s’agit d’une grève qui sera ponctuée de marche-meeting sur l’ensemble du territoire national. Le coordonnateur Bonaventure Belem a appelé à la mobilisation pour dire «non à la nonchalance dans la mise en œuvre de leur protocole». Par ailleurs, la coordination a menacé d’intensifier ses mouvements d’humeur dans les prochains jours si le gouvernement persiste dans sa «nonchalance».  Toutefois, M. Belem a rassuré que lui et les siens ne mettent pas dans leur agenda, la prise en otage des examens, mais que cela pourrait arriver si les autorités persistent dans leur attitude.

Aline Ariane BAMOUNI

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