Elections apaisées au Burkina Faso : Un pacte de bonne conduite accepté par les différents acteurs

Elections apaisées au Burkina Faso : Un pacte de bonne conduite accepté par les différents acteurs

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankouano, a procédé à l’ouverture du séminaire d’adoption du projet de pacte de bonne conduite entre tous les acteurs directs et indirects du processus électoral, le mardi 29 septembre 2020 à Ouagadougou. Ce séminaire, placé sous le thème : «Les élections dans un contexte de crise sécuritaire et sanitaire : quel apport du discours politique médiatisé à la réussite du processus ?», vise à amener les différents acteurs dans une attitude patriotique et un esprit républicain, à s’engager à travers un code d’honneur et de bonne conduite tout au long de la précampagne, de la campagne, et même après les élections.

 A la veille de chaque consultation électorale, le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise des rencontres avec tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, en vue d’une approche consensuelle des mécanismes et modalités d’accès des partis politiques et candidats aux moyens d’information publics et privés. Pour les élections couplées du 22 novembre prochain, il n’a pas dérogé à la règle.

Il a en effet organisé un séminaire d’adoption du projet de pacte de bonne conduite entre tous les acteurs directs et indirects du processus électoral hier mardi 29 septembre 2020. Il vise à amener les différents acteurs dans une attitude patriotique et un esprit républicain, à s’engager à travers un code d’honneur et de bonne conduite tout au long de la période de la précampagne, de la campagne, et même après les élections a confié le président du CSC, Mathias Tankouano, lors de l’ouverture des travaux.

Rappelant que ces élections vont se tenir dans un contexte marqué par une crise sécuritaire et sanitaire, il se pose la question suivante : «comment donc organiser des élections réussies, afin de permettre la continuité des institutions dans un tel contexte de crise ?». «C’est un défi qui s’impose aujourd’hui à tous les Burkinabè attachés à la démocratie et aux valeurs républicaines» estime-t-il. De ses explications, la loi organique n° 015-2013/AN du 14 mai 203 et le Code électoral, confient au Conseil supérieur de la communication (CSC), la mission d’assurer la réglementation du discours politique électoral.

Le but selon lui, est de permettre à tous les acteurs politiques d’avoir les mêmes chances de présenter aux populations burkinabè leurs projets et programmes politiques, afin que celles-ci puissent choisir librement leurs dirigeants. Se référant donc aux objectifs du séminaire qui visent entre autres l’engagement patriotique des acteurs pour une campagne et des élections apaisées, Mathias Tankouano a tenu à rappeler aux uns et aux autres, les grands enjeux de la tenue et de la réussite des élections du 22 novembre prochain. Pour sa part, il a indiqué que la responsabilité de tout un chacun est engagée devant l’histoire.

«Nous sommes conscients que les enjeux politiques des scrutins à venir sont importants, mais nous ne devons pas perdre de vue des valeurs universelles comme la paix, la tolérance, l’acceptation de la différence et, au-delà, l’intérêt supérieur de la Nation», a-t-il soutenu. Il renchérit : «nous devons donc, chacun dans son domaine, travailler à l’apaisement des cœurs, à la paix et à la réconciliation des Burkinabè».

Au regard donc de ces impératifs, le président du CSC déclare que le document, s’il est adopté et signé, au-delà de sa valeur symbolique, doit constituer pour chacun un référentiel commun dans la conduite des activités sur le terrain.

Rappelons que c’est sous le thème : « Les élections dans un contexte de crise sécuritaire et sanitaire : quel apport du discours politique médiatisé à la réussite du processus ? », qu’est placé ce séminaire.

Edoé MENSAH-DOMKPIN

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