Hier mardi 8 novembre 2022, les Américains étaient devant les urnes pour les élections de mi-mandat. Il s’agit pour les 250 millions d’électeurs, de renouveler l’ensemble de la Chambre des représentants et un tiers du Sénat ainsi que de désigner des élus locaux.
Si pour le camp présidentiel (Démocrates), le principal enjeu de ce scrutin, c’est de conserver sinon, conforter sa majorité dans ces deux chambres, les Républicains conduits par le truculent Donald Trump tenteront de renverser la tendance en arrachant quelques sièges à certains candidats du camp présidentiel et jouer les trouble-fêtes au sein des deux représentations. Comme les précédentes, ces élections de mi-mandat constitueront à coup sûr des moments de duels serrés pour les deux parties. Loin des risques de contestations qui semblent devenir une habitude au pays de l’oncle Sam depuis quelques années, c’est une Amérique qui va vivre au rythme d’une campagne mouvementée dans certains Etats très disputés.
Vues d’Afrique, ces élections n’emballent pas trop, même si on la suit, car ce qui se passe làbas impacte forcement sur le continent. Ce sont donc des populations préoccupées par leur propre situation qui suivent en spectateurs les choses à travers les médias. Il faut le dire, après l’avènement de Barack Obama, (premier président d’origine africaine) à la Maison Blanche, qui avait suscité tant d’espoirs sur le continent, sans véritables retombées, (les Africains avaient peut-être trop espéré de ce 1er président post-racial la réal politik a fini par s’imposer comme pour faire honneur à ce vieux dicton : «l’Amérique d’abord !». Désormais donc, les Africains n’attendent plus grand des scrutins ni des éventuels vainqueurs. Car que ce soit Biden ou Trump, c’est kif-kif pour ces derniers. Ce principe sonne comme une invite faite à ces populations du continent très éprouvées par des mauvaises politiques de leurs élites et leaders africains à redresser au plus vite la tête et prendre leur destin en main, car nul ne viendra faire leur bonheur à leur place. Cette Amérique devrait inspirer dirigeants et populations africaines.
La rédaction
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