Généralement derrière tout chuchotement de comice que constitue une élection, le bruit des urnes, le déplacement des électeurs, et surtout les résultats, il y a toujours un message qui est loin d’être subliminal, mais au contraire très clair, partout à l’endroit des élus. Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis d’Amérique ne dérogent pas à la règle : la vague bleue, entendez l’ératz democrate qu’on connaît n’a pas eu lieu, et la poire est presque divisée en deux entre Républicains et Démocrates. Si plusieurs états sont restés dans l’escarcelle des démocrates, les Républicains que ce soit au niveau des gouverneurs, à la Chambre des représentants et surtout au Sénat, n’ont pas été ridicules.
Les Med-termes, sont habituellement, un baromètre pour mesurer la représentativité du président en place, avant la prochaine échéance présidentielle. Ils constituent un couperet donc pour tout locataire de la Maison blanche, et pour les présentes, le mouvement anti-Trump qui prédisait une bérézina des républicains a eu tout faux.
Si ces votes ont mis en exergue la percée des femmes, Trump n’a nullement été sanctionné. Quelles leçons l’Afrique tire-t-elle de ce thermostat politique américain ? Au-delà du fait que la guerre commerciale USA-Chine qui frappe par ricochet l’Afrique, ces élections montrent que les Américains toute proportion gardée, sont derrière Donald Trump. En dépit de son détricotage des acquis de Barack Obama, des remises en cause de certains accords internationaux, du comportement ambivalent de Trump, les Américains dans leur ensemble estiment que l’homme fait le job, et c’est pour cela qu’ils l’ont élu.
Et derrière le 45e président, qui semble talonner, affleure un redoutable homme Politique qui ne défend que les intérêts américains. N’est-ce pas cela qu’on demande à nos dirigeants ? Constatant que les Démocrates le talonnent dans ces med-termes, il les invite à travailler ensemble, «j’espère que nous allons pouvoir travailler ensemble, les Démocrates se rapprochent de moi à ces élections, il faut négocier», laissera-t-il entendre. N’est-ce pas une sorte de gouvernement d’union nationale ou de cohabitation que Trump demande ?
«L’Amérique d’abord», ce leitmotiv, ressassé, plaît aux Américains, et les dirigeants africains, devraient s’en inspirer. On leur demande de s’occuper de leurs populations, pas de leurs familles, amis, copains et coquins. A la vérité, Trump «l’homme qui twitte énormément» ferait un bon dirigent africain.
La Rédaction
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