Elections européennes vues d’Afrique : Orban, Wilders, Salvini,  Le Pen meilleurs conseillers de  dirigeants africains !

Elections européennes vues d’Afrique : Orban, Wilders, Salvini,  Le Pen meilleurs conseillers de  dirigeants africains !

J’aime les Africains, mais quand ils sont chez eux, pas en France disait Jean-Marie Le Pen en substance. Des propos qui avaient fait leur effet même si le fondateur de l’ex-FN n’était pas à sa première saillie anti-africain.

Mais ce qui intéressait les Africains, c’est justement la montée crescendo de l’extrême droite au fil des élections et qui est en 2019 en France à 20% d’intention de vote, à égalité avec le parti au pouvoir. Et voici qu’à ces européennes l’extrème-droite confirme.

Les résultats et surtout le taux de participation de ces élections européennes de 2019 étaient très attendues et par les Européens et par les Africains également. Si les 28 craignent qu’une percée des partis populistes malmène le vivre-ensemble et remettent en cause les histoires de monnaie, de frontières et surtout d’immigration, les Africains eux, auscultent avec appréhension cette nouvelle carte électorale redessinée ce 26 mai 2019: le signal un peu fort en Allemagne avec le recul de la CDU de Merkel (27% à 15%) et surtout le petit tsunami en France avec les presque 25% du Rassemblement national (RN), qui coiffe au poteau LREM et la déception des Républicains, sonnent en Afrique comme un avertissement à l’endroit des dirigeants.

Les extrémismes qui grimpent en Europe convainquent de plus en plus. Le chiffon rouge de l’immigration qu’on lie à l’islamisme, voire au terrorisme doivent être surveillés par ces dirigeants africains.

De plus en plus des leaders tels Viktor Orban en Hongrie, Geers Wilders aux Pays-Bas, Vaselin Mareshki, en Bulgarie Matteo Salvini en Italie et autre Marine

Le Pen en France vont gagner au fil des scrutins et ce qu’ils disent intéressent un certain nombre d’Européens. Ce n’est pas rien, et ce qu’ils avancent pour pêcher des voix sont des problèmes qui déteignent sur les immigrés, pour ne pas dire les Africains.

Ces leaders des extrêmes sont les meilleurs conseillers des dirigeants africains à qui ils s’adressent, et pas en message subliminal pour leur dire qu’il faut qu’ils créent les conditions idoines pour enrayer les images pitoyables des boat-people contemporains qui cinglent la Méditerranée vers  l’Europe qu’ils n’atteindront guère, happés par les eaux ou encore, ceux qui finissent par mourir dans le désert, ou esclaves des passeurs. Toutes ces laideurs font le terreau des populistes, qui rappellent au mauvais souvenir les Africains que le développement est d’abord endogène,  fait par des mains domestiques et non par le bibéronnage ou autre tour de passe-passe.

La REDACTION

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