Favoris du groupe composé de l’Angola, de la Mauritanie et du Botswana, les Etalons du Burkina ont effectué un déplacement manqué à Nouakchott. Dans la capitale mauritanienne où le capitaine Charles Kaboré et ses camarades rencontraient les Mourabitounes pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, Cameroun 2019, 2 offrandes (35e et 37e mn) ont permis à la sélection locale de s’imposer. Amputés de quelques titulaires importants dont Bertrand Traoré, Aristide Bancé et Hassane Bandé, les Abou Ouatara, Sanogo et autres, malgré quelques incursions dans la défense Mauritanienne, n’ont pas réussi à honorer le statut des Etalons. Avec cette victoire qui confère 6 points à la Mauritanie, les Mourabitounes ont fait un pas important vers la qualification. Mais il reste 4 journées à venir, dont la double confrontation contre l’Angola. Pour les Etalons qui comptent 3 points (victoire contre l’Angola), rien n’est compromis, mais il serait impératif de remporter la double confrontation contre le Botswana en octobre prochain.
Si une fois de plus, le capitaine des Etalons a tiré son épingle du jeu, ce fut plutôt décevant chez certains, à l’image de Bakary Koné. Manque de concentration, si ce n’est un relent de désinvolture, Hervé Koffi (même s’il a sorti quelques balles chaudes) et Bakary Koné sont à eux deux, impliqués à 100% dans les deux buts adverses. Voilà qui repose le problème de ce football qui se complait à exister, au lieu de travailler à se régénérer, par la mise en place d’une politique sérieuse et cohérente de la relève. L’élimination des U-17 Burkinabè, sèchement battus (3 à 0) à Niamey par les Eléphanteaux de la Côte d’Ivoire, confirme tout le mal de notre football.
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