Ceux qui avaient pointé du doigt la responsabilité de l’Etat islamique dans le Grand Sahara dans l’attaque sanglante de Déou ne se sont pas trompés. Dans un communiqué publié par son organe de propagande Amaq, l’Etat islamique a déclaré que ses combattants «ont infligé des pertes massives dans les rangs des forces du Burkina Faso dans une embuscade tendue vendredi dernier». Dans le même communiqué de propagande, les djihadistes ont indiqué avoir «repéré un convoi de forces burkinabè essayant d’avancer vers les zones qu’ils contrôlent dans la province d’Oudalan près de la frontière agitée avec le Mali». Les combattants de l’EI ont «incendié un véhicule blindé et saisi un véhicule et 27 motos, ainsi que des dizaines de fusils automatiques et un certain nombre de grenades propulsées».
Selon un bilan officiel dressé par l’Etat-major général des Armées (EMGA), cette embuscade perpétrée sur l’axe Déou-Oursi dans la province de l’Oudalan (région du Sahel) frontalière du Mali et du Niger contre une unité de l’armée a fait 51 tués et plus d’une dizaine de blessés. La riposte de l’aviation partie en soutien a permis, selon l’EMGA de neutraliser près de 160 terroristes en fuite vers la frontière
COMMENTAIRES