L’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) a 40 ans d’existence. Ainsi, dans le but de commémorer cet anniversaire, la direction de cette UFR a décidé de faire une halte de 72 heures, durant lesquelles on célèbrera ces noces d’émeraude. Les 15, 16 et 17 mars prochain, l’UFR/SEG, à travers plusieurs activités, fera un bilan de sa contribution au développement national. Ces informations ont été données aux journalistes, lors d’une conférence de presse, le mercredi 14 mars 2018.
«L’UFR/SEG, passé, présent et avenir» c’est sur ce thème que se déroulera la commémoration des 40 ans de l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion, qui se tiendra du 15 au 17 mars prochain. Cette conférence de presse, initiée par la direction de l’institut, s’est articulée autour de 5 points dont le contexte et la justification de la tenue de l’évènement, un mot sur les acteurs impliqués dans la célébration, le niveau des préparatifs, un appel à mobilisation. Ainsi, après quatre décennies de participation continue à la formation de plusieurs cadres de haut niveau en économie et en gestion, la direction de ce département universitaire a décidé, en collaboration avec les étudiants, de se donner une opportunité de réflexion sur l’avenir de la formation et de la recherche dans le domaine des sciences économiques et de la gestion, cela dans un contexte concurrentiel. Selon le directeur de l’UFR, Sirpé Gnanderman, comme l’adéquation entre formation et marché de l’emploi au Burkina Faso, est devenue un défi majeur de développement économique et social, c’est cette donne qui sera au cœur des échanges, des préoccupations. Par ailleurs, ces activités seront placées sous le patronage du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba et du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, tous deux anciens de cette UFR.
En termes d’acquis de ces 72 heures, il y a déjà eu, selon le directeur M. Gnanderman, une journée de salubrité, des passages à des émissions télévisuelles, des spots publicitaires, un match de gala, un cross populaire.
En ce qui concerne les activités à venir, il y aura la cérémonie d’ouverture qui sera présidée par le président de l’Assemblée nationale, une conférence publique inaugurale sur le franc CFA, et aussi des panels au cours desquels seront développés des sous-thèmes, tels que «passé, présent et avenir de l’UFR/SEG dans un contexte fortement concurrentiel», «l’adéquation formation-emploi : nouveaux emplois et emplois du futur à l’ère du numérique» et «formation et employabilité : regards croisés sur les offres de formation de l’UFR : contenus et débouchés».
En ce qui concerne la genèse de l’UFR/SEG, selon le directeur, l’histoire de l’unité de formation est intiment liée à celle de la création de l’Université de Ouagadougou, aujourd’hui baptisée Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, en avril 1974.
«Celle-ci correspondait à la volonté des autorités politiques d’alors, d’affirmer leur souveraineté nationale en matière d’enseignement supérieur, au lendemain des indépendances en 1960, quand le colon nous avait légué des universités plutôt régionales», rappelle-t-il. En somme, la première vague d’étudiants a été accueillie à l’année académique 1976-1977, sous l’appellation ESSEC (Ecole supérieure des sciences économiques), ensuite sous le nom FASEG (Faculté des sciences économiques et de gestion) en 1991, avant de devenir UFR/SEG, en 2000.
L K
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