Deux jours après l’autorisation de sortie du territoire accordée à l’ancien chef de la diplomatie par la justice militaire afin qu’il puisse être pris en charge du côté de l’Hexagone, on en sait un peu plus sur les conditions de cette évacuation qui est accueillie comme une bouffée d’oxygène chez les proches du général Djibrill Bassolé.
Et comme on le sait déjà, c’est à l’hôpital Foch situé à Suresnes que le célèbre malade de la MACA a été reçu dès son arrivée à Paris pour des examens approfondis. Ouvert en 1936, l’établissement appartient à la Fondation Foch, qui en a confié la gestion à l’association Hôpital Foch. Établissement de santé privé d’intérêt collectif, l’hôpital est aujourd’hui l’un des plus grands d’Île-de-France. On sait aussi, que l’homme qui avait du mal à se faire établir un passeport ordinaire a pu remplir les formalités en début de semaine dernière, puis a obtenu un visa de séjour de trois mois renouvelables.
Selon une source, pour obtenir ce bon de sortie vers la France, il a fallu de longues tractations au plus haut sommet de l’Etat. Notons que même après l’obtention de l’accord de principe des autorités burkinabè, la prudence était toujours de mise compte tenu des nombreuses promesses restées lettre morte. C’est ainsi qu’au jour J, et après le versement de la caution de 30 millions, les visages ont commencé à «rayonner» au sein de la famille Bassolé, convaincue que cette fois-ci c’était la bonne. Au soir, le soulagement était perceptible.
Enfin ! nous confie un responsable de la NAFA, visiblement soulagé de voir son «champion» s’envoler pour bénéficier de meilleurs soins. La même source, nous confie que contrairement à la première évacuation en Tunisie, encadrée par la sécurité, cette fois, l’ancien ministre des Affaires étrangères a embarqué aux côtés de son épouse, Rosalie Bassolé. Par ailleurs, Djibrill Bassolé a l’obligation de se présenter régulièrement à la représentation diplomatique du Burkina à Paris.
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