Exécution de 170 personnes dans le Yatenga : Le Burkina ploie mais ne rompt pas !

Exécution de 170 personnes dans le Yatenga : Le Burkina ploie mais ne rompt pas !

 

Les évènements courant 25 février 2024 au Yatenga notamment dans les localités de Komsilga, Nodin et Soro dans le département de Thiou, où 170 personnes ont été exécutées viennent rappeler de façon sanguinolente que le combat contre ceux qui tuent, brûlent les champs et provoquent des exodes massifs internes, ces gens-là n’ont pas mis les armes au pied, mais l’ont toujours en bandoulière.

170 personnes, hommes et femmes et même des enfants à bas âges ont été tués par ces assaillants de ces 3 villages. Quelles que soient leurs identités, ceux qui ont perpétré ces massacres, ne sont pas des amis du peuple burkinabè, ils n’aiment pas le peuple. Et quelles que soient leurs motivations, elles seront difficiles à comprendre.

La justice s’est saisie du dossier, et le procureur de Ouahigouya a instruit une enquête pour connaître les tenants et aboutissants de cette horreur indicible. L’enquête ouverte permettra de déterminer les circonstances de lieu et de temps exactes de ces tueries.

Mais, la tragédie sécuritaire du Yatenga est un énième coup que commettent ces attaquants et en même temps appelle à une vigilance éternelle. Il faut saluer la sortie du chef d’Etat-major des armées, le général Simporé qui a informé que le curseur sécuritaire a grimpé depuis ce vendredi 1er mars et un tel communiqué est assez explicite, pour faire comprendre aux Burkinabè, que leurs ennemis peuvent attaquer à tout moment, via les kamikazes comme le stipule le communiqué de l’Etat-major des armées, qui alerte même sur des possibilités d’attaques de centres urbains par ces kamikazes.

Alerte et risque maximum, donc mesures exceptionnelles, avec les patrouilles dissuasives et les fouilles des véhicules et engins qui se sont accentuées ce week-end et qui se poursuivent dans les 2 capitales Ouaga et Bobo, sur instruction du général Simporé.

Encore une fois face à la résilience et à la détermination du peuple burkinabè, à ses FDS et VDP, l’ennemi fait preuve de duplicité, de traitrise en jetant  le flou sur les auteurs de ce massacre de Thiou. Mais, c’est oublieux que si le pays est empêtré depuis presque 10 longues années dans cette gadoue terroriste, le Burkina, y fait face, se défend, et ce n’est pas faux de dire que l’armée burkinabè a gagné en renfort, en équipements (fusils, aéronefs, drones) et en stratégie et technique de guerre asymétrique. Aux itératives opérations défensives, se sont succédées des équipées offensives, fantassins appuyés aériennement, qui donnent la réplique.

C’est dans ce cadre qu’il faut mettre la neutralisation dans la Boucle du Mouhoun d’un leader du GSIM, Hassane Idrissa Boly, et 26 de ses sicaires le 20 février dernier par les FDS. Ayant rencontré une colonne de ces FDS et VDP de l’Opération «Reconquête de Douroula», le cadre du GSIM et sa vingtaine d’hommes sont tombés entre Magnimasso et le Pont Thomas Sankara (ex-pont Lery). C’est un grand coup contre le GSIM car Hassane Idrissa Boly a commis de nombreux crimes exations contre des populations civiles dans les localités de Kimseré, dans la commune de Barani.

10 années déjà presque que dure  cette guerre, c’est long, une éternité s’il s’agit surtout d’une guerre asymétrique, mais une telle hostilité est souvent chronophage, elle peut durer, elle connaît des pics et des bas, jusqu’à ce qu’une solution par les armes ou autour d’une table soit trouvée. Le Burkina ploie, mais ne rompt pas grâce à ses FDS et VDP et à son peuple l

La REDACTION

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