A l’issue de la conférence de presse pour le lancement de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, la délégation du FESPACO, conduite par le délégué général, Ardiouma Soma, a multiplié les rencontres avec les partenaires traditionnels du FESPACO. Elle a été reçue en audience par la direction de Wallonie-Bruxelles internationale et également, par le conservateur de la cinémathèque royale de Belgique, le vendredi 18 janvier 2019 à Bruxelles, en Belgique.
La délégation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a mis son séjour à profit, pour échanger avec ses traditionnels partenaires que sont la Fédération de Wallonie-Bruxelles internationale et la cinémathèque royale de Belgique. Des échanges pour remercier ces partenaires et solliciter davantage, leur appui.
C’est Fabrice Sprimont de la direction de Wallonie-Bruxelles internationale, qui a reçu en premier, la délégation. Il soutient que les échanges ont permis de parler de la participation de l’institution à cette édition du FESPACO. Et selon lui,comme à chaque édition, la fédération Wallonie Bruxelles soutient l’organisation même du FESPACO. «Il y a un appui budgétaire qu’on doit encore affiner, mais, on est autour de 13 ou 15 millions de FCFA, comme chaque année, c’est notre soutien habituel dans toute la série des choses qu’on fait dans la coopération culturelle avec le Burkina Faso», a-t-il dit. En plus de soutenir la présence des équipes, la fédération apporte son soutien aux films qu’elle a soutenus et qui ont été sélectionnés soit, au niveau des longs métrages, soit, au niveau des films documentaires. En outre, la délégation du FESPACO et la fédération Wallonie-Bruxelles ont travaillé sur le colloque du FESPACO ainsi que sur une communication en rapport avec l’installation du bureau d’accueil de tournage.
Par ailleurs, Fabrice Sprimont informe que pour le cinquantenaire du FESPACO, une présence ministérielle est annoncée mais pas encore confirmée. Mais, promet que d’ici à la fin du mois de janvier, tout sera précisé.
La cinémathèque de Belgique met ses archives à la disposition du FESPACO
Par la suite, la délégation a mis le cap sur la Cinémathèque royale de Belgique, pour échanger avec son conservateur, Nicola Mazzanti. Ce dernier, très ravi d’avoir pu échanger avec la délégation du FESPACO, a fait savoir que, ce festival très important a permis à une génération de cinéphile, en Europe, de connaître le cinéma africain. «Le film qui sortait et qui avait gagné un prix au FESPACO, on courait le voir à partir des années 90», a-t-il avoué.
Pour lui, le fait pour le FESPACO d’avoir 50 ans est l’occasion pour ouvrir une fenêtre sur le plus grand festival en Afrique. Egalement, ayant connu le cinéma africain à travers le FESPACO, Nicola Mazzanti pense qu’il faut ouvrir une porte sous les grands classiques du cinéma africain. C’est pourquoi, il informe que l’institution dit mettre ses archives au FESPACO et au Cinéma africain.
La seule condition qu’il pose est que la cinémathèque étant une institution, il ne faut pas mettre en danger le matériel. «On va faire notre possible pour mettre ces films à disposition, parce que c’est un cinéma important, un festival important et nous avons beaucoup de films africains dans notre collection, il faut garantir qu’on ne va pas les mettre en danger», a-t-il renchéri.
Pélagie OUEDRAOGO
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