A quelques mois de l’ouverture de la 26e édition du FESPACO, l’ambassadeur de France au Burkina, Xavier Lapeyre De Cabanes, a rendu une visite hier mercredi 21 novembre 2018, au ministre de la culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, dans les locaux du FESPACO. Lors des échanges, il était question de voir dans quelles perspectives la France peut accompagner cette 26e édition.
Pas plus que deux mois et le Burkina Faso abritera la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) sur le thème : «mémoire et avenir des cinémas africains». C’est dans ce contexte que Xavier Lapeyre De Cabanes s’est rendu hier mercredi 21 novembre 2018, chez le ministre en charge de la culture dans les locaux du FESPACO pour voir dans quelles perspectives la France peut accompagner ce cinquantenaire du cinéma africain. «Nous allons restaurer les films qui étaient déjà passés lors de la toute première semaine du cinéma de Ouagadougou», a promis le diplomate. Ces films qui seront diffusés marquent, selon Xavier Lapeyre, une époque d’il y a cinquante ans.
L’autre point de cette rencontre souligné par l’ambassadeur, est la coopération cinématographique entre l’institut de France et le Burkina Faso. A la même occasion, il a précisé que l’Institut français présent au Burkina Faso sera disponible pour les activités entrant dans le cadre de cette 26e édition. Pour le ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango, la France a joué un rôle historique majeur dans l’avènement de cet évènement qu’est le FESPACO.
A l’entendre, il était important de rappeler cet aspect historique des choses : «L’idée de la projection du film africain est partie du directeur de l’institut français de l’époque. Et pour nous, c’est très important de revenir sur cet aspect des choses». Dans ses explications, il laisse entendre que le premier objectif de cette rencontre était de demander à la France à travers l’Institut national des arts, les premiers éléments de la première édition du FESPACO. «Nous voulons qu’à la faveur des 50 ans, la cérémonie d’ouverture et de clôture, les films de la première édition soient projetés pour que les générations actuelles voient le chemin qui a été parcouru», foi du ministre Sango.
Omar SALIA
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