Fêtes de fin d’année :  La police de Ouaga 2000 sur le qui-vive

Fêtes de fin d’année : La police de Ouaga 2000 sur le qui-vive

Le commissaire de police du commissariat de Ouaga 2000, Michel Bamouni, a déployé ses troupes pour la protection des citoyens, durant les fêtes de fin d’année. C’était le dimanche 24 décembre 2017, à Ouagadougou.

Ce sont les fêtes de fin d’année, les préparatifs vont bon train et tout le monde a la tête aux festivités. Eux n’ont pas droit de penser à la fête, car au moment où les autres seront en train de fêter, ils auront pour mission de veiller pour les protéger. Eux, ce sont les hommes du commissaire de police du commissariat de Ouaga 2000, Michel Bamouni. Ces policiers seront postés à une dizaine de carrefours, sur les lieux de culte, tels que la paroisse Notre-Dame des apôtres, l’Eglise évangélique de la Patte d’oie, vont patrouiller dans la ville pour permettre à la population de Ouagadougou de fêter dans la quiétude. C’est le commissaire de police, Michel Bamouni, qui l’a annoncé, le dimanche 24 décembre 2017. Il a confié qu’ils seront appuyés par des unités d’intervention. Selon le commissaire, pour assurer la sécurité des citoyens, son équipe a mis en place un système de 3 fois 4. Cela signifie que toutes les six heures, 40 éléments seront déployés pour la circulation routière, et une vingtaine sur les lieux de culte à protéger, a-t-il soutenu. On le sait, cette mission n’est pas nouvelle pour les forces de sécurité, car au quotidien, elles protègent déjà les citoyens, elles patrouillent, régulent la circulation. Cependant, comme on aime à le dire, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, la protection de la population en période de fête est exceptionnelle. C’est pour cela que, pour les mauvais usagers qui viendraient à ne pas respecter les règles de la circulation, Michel Bamouni confirme que l’accent sera mis plus sur la prévention. Cependant, il n’exclut pas la répréhension, en cas d’excès. En homme averti, le commissaire n’a pas hésité à prodiguer quelques conseils. «Rester prudent, car la prudence est mère de la sûreté. Respecter les règles de la circulation, respecter les agents qui sont déployés pour assurer leur protection. Si chacun respectait les consignes que les agents de police vont donner, personne ou très peu termineront la fin d’année à l’hôpital». Tel est le message que le patron des policiers a partagé avec la population de Ouagadougou.

Thierry AGBODJAN

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