Fin de la COP 28 de Dubaï (??) : Energies renouvelables, énergies fossiles… ça va pinailler jusqu’à ce matin 13 décembre !

Fin de la COP 28 de Dubaï (??) : Energies renouvelables, énergies fossiles… ça va pinailler jusqu’à ce matin 13 décembre !

 

Depuis 48 heures, c’est-à-dire à 2 jours de l’éteinte des lampions, on a beaucoup pinaillé sur l’abandon des énergies fossiles. Et ce qui se dégage est sa réduction, mais pas question de laisser tomber cet or noir (pétrole) lequel d’ailleurs a permis à Dubaï donc aux Emirats Arabes Unis, d’être cette monarchie riche, avec ses tours de luxe, et son niveau de vie très élevé. Et cela a continué au-delà de l’heure de la clôture officielle de ce 28e raout de la COP.

Hier 12 décembre 2023, fin officielle de cette COP 28 mais, les participants ont dû se résoudre à poursuivre les débats. Faute de consensus sur les énergies fossiles. Ça achoppait toujours entre ceux dont les sous-sols sont gorgés de pétrole et gaz et ceux qui n’en ont pas mais ont les moyens de se les offrir contre espèces sonnantes et trébuchantes. Et naturellement les pays pauvres. Et il en sera ainsi jusqu’à ce matin 7 heures GMT peut-être pour aboutir  à un consensus forcément bancale.

Le souhait du sultan Al-Jaben lâché le 6 décembre, de voir aboutir ce 12 décembre à «une clôture ordonnée à 6 heures GMT» ne sera pas satisfait car, plusieurs pays dont ceux de l’UE, de l’Afrique et des pays insulaires, menacés justement de disparition par le dérèglement climatique, tout ce beau monde négocie pied à pied une sortie des énergies fossiles. Face à eux, l’OPEP et l’Arabie Saoudite freinent des 4 fers !

Ce n’est pas la faute pour l’hôte du sommet d’avoir essayé de trouver une médiane, lui qui a proposé aux pays signataires de l’Accord de Paris dans un draft de 21 pages, leur laissant le loisir de «réduire » les énergies fossiles, mais pas  de «sortie » et pas surtout de perspective du «sortie » à l’horizon ! Le charbon, le pétrole et le gaz ont de beaux jours devant eux.

Pourtant, la COP 21 de Paris avait clairement fixé des objectifs de réduction du CO2. Elles ont plutôt augmenté passant de 35,6 à 38,2 gigatonnes. Mais, le sultan Ahmed Al-Jaber pouvait-il adopter une autre posture ? Non car, il est ministre de l’Industrie des Emirats Arabes, PDG de la compagnie pétrolière nationale, la 12e mondiale, mais il porte également la casquette de PDG de Masdar, la plus grosse compagnie d’énergies renouvelables du Moyen-Orient. Le sultan propose une sorte de poire en deux qui n’arrange pas les pays victimes.

L’avènement d’un texte historique consacrant une «sortie » des hydrocarbures, qui réduirait la manne des pays de l’OPEP, paraît peu probable. A moins d’une petite révolution de Dubaï, puisque même les USA militent pour un renforcement substantiel du texte allant dans le sens de la sortie ! Et en plus des USA, la position de la Chine qui cumule avec l’Amérique 41% des gaz mondiaux, cette position chinoise pourrait aussi faire pencher la balance.  Mais il ne faut pas trop rêver ! Quant à l’Afrique, elle ne pourra que s’aligner derrière, ce qui sera décidé. Petit pollueur, mais grand pollué, le continent souffre des effets de ces énergies fossiles, en même temps qu’il en a besoin. Mais les cataclysmes de ces dernières années (intempéries, glissements de terre, tempêtes, sécheresse) ont fait comprendre aux Africains qu’il faut qu’ils luttent. Qu’ils préservent par exemple le Bassin du Congo, et sa forêt luxuriante, grand poumon du monde avec l’Amazonie. COP ou pas, les Africains devraient aussi changer de comportement à l’égard de la Nature. Leur survie en dépend. Une

La REDACTION

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