Fonction publique: les administrateurs civils annoncent un sit-in suivi d’une grève

Fonction publique: les administrateurs civils annoncent un sit-in suivi d’une grève

C’est un nouveau front qui s’ouvre contre le gouvernement. Au moment, où l’opinion nationale s’inquiète de la couleur que présentera l’année scolaire 2017-2018, c’est un autre syndicat qui se met en ordre de bataille.

Le syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina Faso  (SYNACSAB), a annoncé un sit-in de 48 heures,  du lundi 29 au mardi 30 janvier 2018, devant les gouvernorats, les hauts commissariats et devant le Ministère en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation, suivi d’une grève de 72 heures, à compter du mercredi 31 janvier au 2 février 2018.

Selon  Adama Bidiga, secrétaire général du syndicat, tout tourne autour des préoccupations relatives à la carrière des agents, le coût de la vie et à la non-professionnalisation de leur corps de métier. Pour lui, «toutes ces préoccupations ont été consignées dans un document et portées à la connaissance du gouvernement.

Certes des négociations ont permis de prendre en compte certaines préoccupations, mais force est de constater que l’essentiel de ces préoccupations sont toujours à la traîne. En lieu et place d’une véritable négociation, il est servi aux administrateurs civils du dilatoire». A en croire Adama Bidiga, la mise en place du comité interministériel tant souhaitée par les deux parties, n’aura rien apporté comme solutions aux problèmes posés.

«C’est un comité mis en place pour faire du dilatoire et non de véritables négociations avec les partenaires sociaux», s’est-il navré. «Nous avons demandé au comité à quel moment les administrateurs pourraient commencer les négociations. Malheureusement,  le comité nous a fait savoir qu’il ne maîtrisait pas le calendrier du gouvernement et qu’il n’était pas possible pour eux de nous proposer un calendrier. Nous restons ouvert au dialogue, mais nous ne tolérerons jamais les manœuvres dilatoires du gouvernement», a-t-il prévenu. 

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