Une génération de footballeurs burkinabè est en train de glisser hors des pelouses de football. Quelques mois après Aristide Bancé, c’est une autre figure emblématique du football burkinabè en l’occurrence, Jonathan Pitroipa qui raccroche les crampons. Parti très jeune en Allemagne et révélé à Fribourg après avoir fait ses gammes à l’académie Planète Champion international au pays, le natif de Ouagadougou aura connu ses plus belles heures avec le Stade Rennais entre 2011 et 2014 qu’il avait rejoint en provenance de Hambourg en Allemagne.
L’Etalon avait ensuite opté pour un exil de trois (3) ans aux Emirats Arabes Unis à Al Jazira et à Al Nasr avant d’effectuer un retour en Europe. D’abord à Royal Antwerp en Belgique puis au Paris FC en Ligue 2 française où il aura passé deux ans et demi avant de mettre fin à sa collaboration en janvier 2021.
Evoluant sur le côté, Pitroipa s’est forgé une renommée technique, grâce à ses dribles et sa vitesse balle au pied. Incontestablement, l’un des meilleurs de l’histoire du football burkinabè. Il lui aura manqué un peu plus de régularité et de lucidité au moment de conclure les actions de jeu, pour inscrire son nom sur le tableau des grands footballeurs africains.
En sélection, c’est en décembre 2019 que «Pit», comme on le surnomme, a pris sa retraite internationale, avec à son crédit un bilan de 76 sélections pour 19 buts. Avec les Etalons, il aura contribué à marquer l’histoire de son pays en atteignant la finale de la CAN 2013, compétition à l’issue de laquelle, il avait terminé meilleur joueur. Il aura fêté sa dernière cape en novembre 2019 contre le Soudan du Sud (2-1) dans les éliminatoires de la CAN 2022 avec deux passes décisives pour Aristide Bancé. C’est bien une légende du football burkinabè qui décide de raccrocher les crampons.
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