France-Algérie : Le cas d’Ag Ghali fait des gorges chaudes

France-Algérie : Le cas d’Ag Ghali fait des gorges chaudes

L’évocation de son nom renvoie aux attaques meurtrières  perpétrées sous sa houlette dans plusieurs pays de la bande sahélo-saharienne. Figure emblématique du terrorisme depuis quelques années, il a réussi à s’imposer comme le leader de plusieurs mouvements qui ont fusionné, il y a quelques mois pour créer le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Iyad Ag Ghali, puisque c’est de lui qu’il s’agit occupe les discussions relatives à la mise en place de la Force G5- Sahel. Selon nos confrères de JA, ce fut le cas lors de la dernière visite du chef de l’Etat français en Algérie. Selon le journal, le cas Iyad Ag Ghali a été au centre des échanges entre Emmanuel Macron et le vice-ministre de la défense nationale algérien, Ahmed Gaïd Salah, le 6 décembre dernier.

A en croire JA, ces échanges portant sur le chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), qui chapeaute les principaux groupes djihadistes au Mali, ont été tendus. Les renseignements français ont en effet, acquis la certitude qu’Ag Ghali et ses proches bénéficient du soutien, voire de la protection des services de sécurité algériens. Ce qu’Alger dément catégoriquement. « Si les Français le voulaient vraiment, ils le mettraient hors d’état de nuire : ils en ont tous les moyens », souligne un responsable algérien. Cette polémique sur le sort du chef du GSIM est symptomatique du manque de collaboration franche entre les pays confrontés au terrorisme dans le combat pour l’éradication du terrorisme.

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