Expulsion de 12 agents de l’ambassade de France en Algérie, sommés de faire leurs valises sous 48 heures. C’était hier 14 avril 2025 en mesures de rétorsion contre la détention de 3 Algériens dont un agent consulaire en France. «Soupçonnés de fautes graves en France».
Et ça repart en vrille dans les relations France-Algérie, car pour inédite qu’elle soit depuis 1962, cette mesure d’Alger remet en question les embellies de ces derniers jours :
– Sortie du président Tebboune faisant un appel de pied à Macron et à son ministre des Affaires Jean-Noël Barrot.
– Un chef de la diplomatie qui a embrayé par une visite qualifiée de «levée de rideau», mais dont les résultats avec la non-libération de Boualem Sansal et la non-acceptation des OQTF algériens sonnent comme un demi-échec.
Ces expulsions de 12 agents français s’apparentent à ce qu’on peut dire : «rien n’est réglé», en dépit des discours. Il y a comme un os qui cale tout. Et si Bruno Retailleau avait raison ? Et s’il fallait vraiment revoir l’Accord de 1968 ? Peu plausible ! Entre la France et l’Algérie, ça tangue toujours diplomatiquement, car il y a hélas de vieilles scories qu’il faudra brûler un jour pour remettre tout à plat.
La rédaction
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