France, après les législatives : Si Mélenchon premier ministre que doit en attendre l’Afrique ?

France, après les législatives : Si Mélenchon premier ministre que doit en attendre l’Afrique ?

Le 17 mai 2024, sur le campus de l’université Cheick Anta Diop de Dakar, on a entendu scander le nom de Mélenchon, Mélenchon ! Il rendait visite à ses alliés et amis politiques sénégalais du PASTEF, notamment à Ousmane Sonko. En même temps aussi pour porter l’estocade à cette Françafrique qui refuse de rendre l’âme.

Le Leader de la France insoumise (LFI) qui se positionne pour être le gourou du NFP, grand vainqueur des législatives du 2e tour en France, pourrait donc être nommé Premier ministre de France, même si déjà une bronca se fait entendre y compris dans son propre camp.

Quelles relations avec l’Afrique avec l‘homme à l’éternel cravate rouge et au verbe acéré ? Il a beau aimer le continent, il en a une connaissance pelliculaire et n’est pas introduit partout comme certains leaders politiques français !

Bien sûr NFP, c’est un conglomérat de partis qui a conquis le cœur de la diaspora africaine en France, et compte beaucoup de sympathisants extramuros.

Mais, NFP peut-il appliquer la politique «qualifiée» de destructrice par ses adversaires en France, et hors y compris en Afrique ? La politique étrangère ne se limite pas seulement à condamner, brocarder, surtout «s’il s’agit de celle avec l’ex-précarré français».

Peut-on vraiment espérer qu’avec Mélenchon à Matignon, ce sera le triomphe du souverainisme tant revendiqué par exemple au Burkina-Mali et Niger ? Le régime parlementaire qui se dessine en France, avec Mélenchon premier ministre peut-il changer le logiciel de l’Hexagone, et parvenir à des relations rassérénées ? C’est dire que la 5e République française actuelle avec aucun scénario arrêté, puisqu’il y a 3 blocs au coude-à-coude, et même Mélenchon n’est pas encore sûr d’étrenner la primature. La gauche et l’extrême-gauche ont raflé beaucoup, mais ne convainquent pas ou peux.

Du coup, l’Afrique devra attendre et surtout ne pas se faire trop d’illusions. Même s’il n’est pas gaulliste, Mélenchon, sait que les Etats n’ont pas d’amis, mais des intérêts. Alors, faut pas trop rêver, gauche, droite extrême, il y a des lignes rouges…

De toute façon, pendant qu’on y est, on fait des échafaudages, la tripartition parlementaire en France, qui rend la France ingouvernable aura un impact sur l’Afrique jusqu’où ? On le saura dans la semaine l

 

La REDACTION

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR