Le verdict est tombé dans le procès des personnes accusées de «fraude à l’examen du BEPC session 2025 au Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso. Hier, mardi 24 juin 2025, ils étaient 13 jeunes dans le box des accusés pour cette audience qui devait sceller leur sort. Au final, sur ces 13 accusés, 12 ont été reconnus coupables de fraude, tandis que le dernier a été jugée complice.
Selon le tribunal, ce verdict vise un objectif «pédagogique» car il s’agit de faire preuve de fermeté contre les principaux instigateurs du réseau pour freiner ce phénomène qui menace l’intégrité du système éducatif». Parmi les condamnés, quatre prévenus identifiés comme les cerveaux de la fraude ont écopé de 12 mois de prison ferme. Pour sa part, celui qui a été présenté comme le principal organisateur, a écopé d’une peine de 12 mois supplémentaires avec sursis et une amende de 500 000 F CFA, assortie elle aussi du sursis.
Quant aux neuf autres prévenus, tous candidats au BEPC, ils ont été condamnés à 90 jours de travaux d’intérêt général (TIG). En cas de non-exécution, ils encourent 12 mois de prison ferme. En plus des peines principales, le tribunal a ordonné la confiscation des 12 téléphones portables utilisés pour orchestrer la fraude. Tous les condamnés ont été déclarés solidairement responsables des frais de justice.
Et le président du tribunal d’assurer que les sanctions ont été prononcées en tenant compte du degré d’implication et de la personnalité de chacun des prévenus. Il a insisté sur l’importance de restaurer la crédibilité des examens nationaux. Le tribunal a également appelé les parents des jeunes condamnés aux TIG à prendre attache avec le juge de l’application des peines, afin de veiller à la bonne exécution des sanctions. Cette décision, «ferme et équilibrée», vise à prévenir les dérives dans les milieux scolaires. Mais aussi à réaffirmer les valeurs de mérite et d’intégrité, et dissuader les pratiques frauduleuses qui gangrènent le système éducatif.
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