Les parties européenne et africaine ne sont pas sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la gestion des Fonds de la Force G5-Sahel.
Alors qu’une résolution des Nations unies prévoyait une mainmise de l’Union européenne sur cette manne financière, les pays membres de la force conjointe ont, selon plusieurs sources marqué leur opposition à cette idée. Aux dernières nouvelles, ces fonds qui vont être alloués à la force conjointe G5-Sahel vont être gérés par les pays du G5-Sahel. C’est du reste ce qu’a confié le chef de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry «Il y a une résolution des Nations unies qui indiquait que c’est l’Union européenne (UE) qui devrait gérer les fonds de la force conjointe. Mais à la réunion de la Celle-Saint-Cloud (France), les chefs d’Etat ont dit non, c’est de l’argent qui revient au G5 et c’est au G5-Sahel de pouvoir gérer cet argent et de pouvoir aller plus vite dans la commande de matériels, d’équipements nécessaires à l’opérationnalisation de la force conjointe», a affirmé mardi matin à Ouagadougou Alpha Barry, ministre des affaires étrangères. «Cette décision a donc été prise que ce sont les Africains, les 5 pays membres, le Secrétariat permanent du G5 qui vont gérer les fonds qui vont être alloués à la force conjointe», a précisé le chef de la diplomatie burkinabè.
Le ministre Barry a rassuré que le financement du G5-Sahel avance à grands pas. «On avance petit à petit vers le bouclage du budget qui je vous rappelle est de 423 millions d’euros, (plus de 250 milliards de FCFA) pour la première année. Il devait y avoir la réunion des contributeurs le 14 décembre à Bruxelles (Belgique) qui a été reportée en février toujours à Bruxelles», a-t-il expliqué.
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