G5-Sahel : le général Gazama prend le commandement de la force conjointe

G5-Sahel : le général Gazama prend le commandement de la force conjointe

Nouveau changement à la tête de la Force conjointe du G5-Sahel. Le mardi 23 juillet dernier, le général Oumarou Namata Gazama, chef d’état-major adjoint de l’armée de terre du Niger, a été nommé nouveau commandant de la force terroriste du G5-Sahel, succédant au général mauritanien Hanena Ould Sidi en poste depuis juillet 2018. «Le général Oumarou Namata Gazama a été nommé nouveau commandant de la force du G5-Sahel», a déclaré à l’AFP une source sécuritaire.

Oumarou Namata Gazama a été promu général de brigade en janvier 2017, avant d’être nommé chef d’état-major adjoint de l’armée de terre du Niger en janvier 2018. «Il a fait du bon boulot dans la lutte contre Boko Haram», affirme-t-on du côté de Niamey.

Son arrivée à la tête de la force du G5 intervient avant la tenue en septembre prochain à Ouagadougou d’un sommet extraordinaire consacré à la sécurité dans les quinze Etats de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Selon la VOA ; qi cite une  source gouvernementale française, le «changement de commandement de la force du G5-Sahel s’accompagne d’une relance des opérations de la force conjointe, au ralenti ces derniers mois, sinon il sera difficile d’obtenir la mobilisation internationale autour de ce dispositif régional».

Le G5-Sahel constituée par cinq Etats du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) a réactivé en 2017 son projet de force conjointe, initialement lancé en 2015, avec l’appui de la France, qui conduit au Sahel l’opération Barkhane contre les djihadistes.

Cette force qui doit atteindre 5 000 hommes à pleine capacité, avait connu un coup d’arrêt avec l’attaque de son quartier général de Sévaré, dans le Centre du Mali, en juin 2018. Le QG a ensuite été transféré à Bamako.

Les cinq Etats ont relancé parallèlement les appels à la communauté internationale pour que les quelque 420 millions d’euros de dons promis à la force soient versés. «Nous sommes en discussion avec nos partenaires et il y a de l’argent frais annoncé par les Européens, et nous allons travailler avec les fonds arabes pour délimiter et préciser ce qu’ils vont faire», avait déclaré fin janvier dernier, le secrétaire permanent du G5-Sahel, Maman Sambo Sidikou.

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