G5-Sahel : le Mali, le Niger et le Burkina Faso taxés de maillons faibles de la Force conjointe

G5-Sahel : le Mali, le Niger et le Burkina Faso taxés de maillons faibles de la Force conjointe

 

C’est une révélation de nos confrères l’Express.fr soixante-douze heure après la fin de la dernière réunion des chefs d’Etat membres tenue en marge du sommet de l’Union africaine qu’a abritée Nouakchott. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger trainent des carences qui ne permettraient l’efficacité de la Force conjointe. La confidence est de l’hôte du sommet, Abdel Aziz. Selon nos confrères, alors qu’il était loin des micros et caméras, le président mauritanien, a lâché le mot qui fait mal. Et il ne plus seul à le penser Idriss Dédy, le dit ouvertement aussi : les «maillons faibles de la chaîne G5 sont le mali, le Niger et le Burkina Faso». Ce pavé qui vient d’être jeté dans le jardin de la Force Conjointe complique tout petit peu l’ambiance des  prochaines rencontres entre pays membres.

Par ailleurs, une autre situation compliquerait la tâche à la Force conjointe. La position de l’Algérie, qui vit mal l’ingérence de Paris dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et plus grave non-loin de ses frontières. Fier de son passé de combattant de la liberté arrachée lors de la guerre de libération, le pays d’Abed Aziz Bouteflika ferait de la rétention d’informations jugées capitales pour la traque des «terroristes les plus dangereux qu’abrite la bande sahélo-saharienne».

Toujours en rapport avec l’opérationnalisation du G5-Sahel, le député Jean-Jacques Bridey, de LREM, par ailleurs président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale de LREM avait lors d’une interview déclaré que «Bamako n’était pas à la hauteur». Comme pour dire que le président Ibrahim Boubacar Keïta a pratiquement échoué.

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR