Malgré les avancées enregistrées, le taux d’accès à l’instruction dans la zone du Sahel reste l’un des plus bas au monde. Pour inverser la courbe, les dirigeants du G5 Sahel veulent accroître les financements alloués à ce secteur. C’est l’objet d’une réunion qui se tiendra le 5 décembre prochain.
Les dirigeants du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) veulent améliorer la qualité de l’éducation dans leurs pays. Ils se réuniront le 5 décembre prochain à Nouakchott, en Mauritanie, dans le cadre d’un sommet sur l’éducation : «Le Sahel de demain se construit à l’école aujourd’hui».
Selon l’Agence Ecofin, le sommet organisé en partenariat avec la Banque mondiale va servir de cadre pour un engagement solennel en faveur de l’investissement dans l’éducation. Un plan y relatif devrait être élaboré pour les 10 prochaines années.
«Cet événement devra aussi mobiliser l’adhésion et le soutien des responsables politiques, afin de mettre en œuvre les réformes et investissements nécessaires pour améliorer la qualité des apprentissages. Enfin, il définira une feuille de route pour mieux investir dans l’enseignement primaire au cours des dix prochaines années», précise le communiqué publié en prélude à la rencontre.
Malgré les progrès enregistrés en matière d’alphabétisation, le Sahel connaît de nombreux défis pour offrir l’accès universel à l’éducation, et dispenser une instruction de qualité à l’ensemble de sa jeunesse. Le taux d’alphabétisme des jeunes (15-24 ans) s’élève à 56,95 % contre 76,58 % en moyenne pour l’Afrique subsaharienne et 91,67 % pour la moyenne mondiale, d’après l’UNESCO.
Le sommet réunira les chefs d’Etat du G5 Sahel, les ministres et délégations, les officiels de haut niveau du Groupe de la Banque mondiale et les dirigeants d’organisations régionales et internationales. Notons que depuis le mois de janvier le G5 Sahel a bénéficié d’un investissement de 11,5 millions de dollars pour mettre en œuvre un projet visant à améliorer l’enseignement dans la zone.
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