Le général Brice Oligui, sera-t-il un futur ATT gabonais, un «Rawlings» en pâle copie de l’Afrique, centrale, à moins qu’il ne soit un Ely Ould Valls (Mauritanie) gabonais ? D’abord, il a snobé de nombreux analystes politiques, et ses opposants en refusant de se porter candidat, alors que la Constitution qu’on disait conçue à sa mesure, lui allait comme un treillis de… général !
Alors même qu’on supputait toujours et qu’il y a à peine une semaine, une coalition d’opposants ruaient dans les brancards, l’homme du 30 août déroulait le chronogramme de la fin de la Transition avec un timing, dont on peut ne pas être d’accord ou pas, mais ça reste un calendrier électoral ! Ce 10 janvier 2025, le tombeur d’Ali Bongo, a aussi dévoilé le processus électoral, dans une atmosphère de tension, alors qu’a débuté du reste le processus de révision des listes électorales qui court du 2 au 31 janvier 2025.
Il faut faire chapeau bas à ce général gabonais même s’il faut attendre la fin du processus pour en tirer un jugement définitif. C’est méritoire qu’il veuille mettre fin au pouvoir kaki, même si ses opposants croient que sa baisse de popularité, ses sorties à la fête de Noël, intriguent et font croire qu’il pourrait être candidat le 25 mars 2025.
Le principal opposant Albert Ondo Ossa qui ne cesse de seriner qu’il faut que le général Oligui lui rende le pouvoir car c’est lui qui a été élu à la présidentielle face à Ali Bongo, Odessa et ses collègues n’ont pas foi au général Oligui. Mais, ils seraient bien inspirés de se préparer pour cette présidentielle, car si vraiment Oligui s’est drapé dans la tunique du superviseur général de ce scrutin, il va sans dire que ce vote sera transparent, et le meilleur gagnera. A moins que le général n’ait manœuvré pour placer son homme-lige à la tête du pays, pour garder le fauteuil chaud, en attendant que lui revienne le prendre. Périlleux exercice, souvent, vu certains exemples. Pour le moment, c’est presque un sans-faute qu’il fait ce général Oligui !
COMMENTAIRES