Gambie : Ubu-sexus de Banjul rattrapé par sa libido

Gambie : Ubu-sexus de Banjul rattrapé par sa libido

Nombreux sont ceux qui estiment que le sexe est un puissant aphrodisiaque politique. Et beaucoup d’hommes politiques ne pensent qu’à ça.

Avant un meeting ou une prestation télévisuelle, un bain de foule, l’attente de résultats ou des tournées électorales ? Vite un adrénaline sexuel ! Il faut ce carburant, ce kérosène pour bien fonctionner. Et aux dires des initiés, les puissants hommes politiques attirent aussi la gent féminine. Vrai ou faux, en tout cas les histoires de femmes célèbres avec des hommes politiques inondent les tabloïdes.

Dans les royaumes d’antan, les rois avaient leur harem, d’ailleurs actuellement le roi de Swaziland Mswati III a épousé une dizaine de filles. Souvent une histoire de fesses, fait pencher une balance politique d’un côté ou de l’autre et même le destin d’une nation. Et pas seulement dans le milieu politique, mais aussi artistique ou du 7e art, comme l’a montré le Mouvement Me Too !

Ils sont galvanisés par ça étant au pouvoir, résume un psychiatre ! Mais cette frénésie libidinale devient problématique lorsqu’elle n’est pas consentante et même lorsque pour la satisfaire, intervient le viol.

Le fantasque Yahya Jammeh qui régna pendant 22 ans sur la Gambie et qui professait urbi et orbi, qu’il dirigera le pays pendant l’éternité, vient d’être rattrapé par son sexe.

Hier 26 juin 2019, Human Rights Watch (HRW) a publié le fruit de 18 mois d’enquête fouillée et circonstanciée sur la sexualité débridée de l’Homos Erectus de Gambie : sous le couvert de filles du protocole, d’escort girls, l’ogre sexuel gambien appâtait les jeunes filles pour les mettre dans son lit. Kyrielle de cadeaux, prise en charge des parents de la fille, telle Touflah Jallow, la miss Gambie 2014 de 18 ans, qui fut forcée de se rendre au palais présidentiel, droguée au somnifère et violée, Yahya Jammeh ne reculait devant rien pour baisser son taux de testostérone.

Le Sexus Politicus gambien avait un harem au palais car les femmes qui boulotaient à la présidence étaient en vérité ses ‘’maîtresses forcées’’, ce qui visiblement ne lui suffisait pas. A l’évidence, sa boulimie du pouvoir était  proportionnelle à ses envies sexuelles.

Non content d’être un tyran, un tueur, le Sénégal pourrait le poursuivre du reste pour avoir assassiné plusieurs dizaines d’immigrés de ce pays, en plus d’être un satrape, il est un criminel sexuel.

Reste maintenant à savoir comment punir celui qui coule des jours tranquilles à Mongoma en Guinée Equatoriale.

Bien sûr, la Gambie peut demander l’extradition de «celui qui prétendait guérir le Sida», on peut lancer un mandat d’arrêt international contre lui, mais pour le moment, il a le parapluie du maître absolu de Malabo, Obiang NGuema, lequel répond invariablement lorsqu’on lui pose la question de savoir, s’il accepterait livrer son encombrant exilé : «Je verrai avec mes conseillers juridiques…». On le voit, le célèbre homme au gros boubou, à l’interminable chapelet et au long cimeterre, ne risque pas encore grand-chose juridiquement. Et c’est rageant, mais ainsi va le monde.

Zowenmanogo ZOUNGRANA

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