C’était l’une des exigences du Syndicat national des gardes de la sécurité pénitentiaire, dans le bras de fer qui les opposait à leur ministre de tutelle. Ce point de la revendication vient donc d’être levé avec la démission de celui qui ne faisait plus l’unanimité au sein du corps. Géoffroy Yogo, inspecteur divisionnaire n’est plus le directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP). Selon un communiqué de la direction de la communication et de la presse ministérielle rendu public hier lundi 4 février 2019, l’homme a présenté sa démission au ministère de la Justice, Garde des sceaux.
«Le ministre a accepté sa démission et lui a traduit toute sa satisfaction pour les acquis engrangés et les avancées qu’a connues la sécurité pénitentiaire sous son magistère depuis le 11 avril 2017, date de sa prise de fonction», précise le communiqué.
Le ministre de tutelle, toujours selon le texte, a «salué son sens élevé de la responsabilité et son souci de préserver l’intérêt général en décidant de présenter sa démission pour favoriser la reprise des activités dans les maisons d’arrêt et de correction».
Rappelons que depuis octobre 2018, les agents de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP), ont suspendu leurs activités, réclamant la démission de leur DG à qui ils reprochaient de ramer à contre-courants de leur combat pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Suite à ce mouvement, plusieurs sanctions ont frappé des éléments du corps dont des révocations, et des retenues salariales. En dépit de ces mesures, le mouvement n’avait pas faibli, entrainant un blocage sans précédent de l’action de la justice.
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