Alors que l’opinion nationale se félicitait de ce que les Forces de défense et de sécurité ont pilonné des bases terroristes dans la région de l’Est, notamment à Pama et à Gayéri, un nouveau drame venait d’être signalé. Après une trêve, c’est dans le septentrion burkinabè, foyer de plusieurs attaques terroristes que les Forces du mal, ont frappé. Un conseiller municipal du village de Djalafanka localité située à 4 kilomètres d’Oursi dans la province de l’Oudalan a été assassiné dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 septembre 2018. Cette attaque selon plusieurs sources serait l’œuvre d’individus armés non identifiés venus à moto nuitamment. La victime du nom de Salou Hamidou dit Boulo est un élu local de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), et occupait le poste de président de la commission des Affaires générales culturelles et sociales.
Cette attaque ciblée, intervient quarante-huit heures après l’assassinat de neuf personnes dans les villages de Komienbiga et Diabiga. En riposte à la recrudescence des attaques, l’armée a dans un communiqué de presse rendu public en fin de week-end, affirmé avoir bombardédes bases terroristes installées dans les villages de Pama et à Gayéri.
Cette opération qui met du baume au cœur a suscité la réaction du chef de l’’Etat qui a salué l’engagement des hommes sur le terrain.
«Nos forces ont frappé à l’Est. Je me réjouis de ce succès et félicite les chefs et leurs hommes engagés dans la lutte contre le terrorisme sur le terrain et dans les Etats-majors. Merci aux populations de remonter le renseignement.
Une guerre nous est imposée. Nous pouvons plier, mais jamais nous ne romprons.
Ma compassion pour toutes les familles éprouvées. Nous devons désormais être résilients face au fléau. Dieu bénisse le Burkina Faso, que nous devons, dans l’unité de ses fils, travailler à bâtir», s’est exprimé le président du Faso.
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