Le Burkina n’en finit pas avec le cycle des attaques des commissariats de police et des brigades de gendarmerie. Moins d’une semaine après l’attaque de la brigade de gendarmerie d’Arbinda, dans le Soum, qui s’était soldée par l’incendie partiel des locaux, c’est la province voisine de l’Oudalan qui a reçu la visite d’un groupe d’assaillants non-identifiés. C’était dans la soirée du dimanche 24 décembre dernier, où la brigade de gendarmerie de Déou (située à 76km de Gorom- Gorom dans la province de l’Oudalan région du Sahel).de ladite localité a été prise pour cible. Selon plusieurs sources, l’attaque qui aurait débuté aux environs de 18 heures a jeté la psychose au sein de la population qui était terrée chez elle. Pour ce qui est de la brigade, elle aurait essuyé les tirs des assaillants jusqu’aux environs de 20 heures 30 minutes. Côté bilan, une source médiatique indique qu’aucune perte ni blessé n’est à déplorer. Mais avant de quitter les lieux, les assaillants auraient réussi à s’emparer d’un véhicule de la gendarmerie, des armes et d’une moto appartenant à un civil. Selon une source sécuritaire, les assaillants après leur forfait, ont pris la direction de la frontière effectuant des tirs en l’air. Des renforts ont été envoyés dans la zone pour des opérations de ratissage. Depuis juin 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques répétées des groupes djihadistes opérant dans la bande Sahélo-saharienne.
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