Gouvernement Dabiré II : Les ministres s’outillent à travers un 1er atelier

Gouvernement Dabiré II : Les ministres s’outillent à travers un 1er atelier

Le nouveau gouvernement s’est réuni en session de travail, le lundi 18 janvier 2021 au palais présidentiel de Kosyam. Ce séminaire vise à donner une nouvelle dynamique au travail gouvernemental et à permettre aux nouveaux ministres de s’imprégner des grands principes de fonctionnement d’un gouvernement. Cette rencontre a été présidée par le premier ministre, chef du gouvernement, Christophe Marie Joseph Dabiré.

Réuni en séminaire, le gouvernement Christophe Marie Joseph Dabiré II s’est penché sur l’organisation du travail des ministères et institutions. Cette rencontre vise à offrir des bases aux nouveaux ministres, a expliqué le ministre de la Communication Ousséni Tamboura. «L’intérêt de tout ça, c’est la dynamique que nous voulons mettre dans le travail de chaque ministre. C’est vrai qu’il y a des anciens ministres mais il y a aussi des nouveaux qui viennent d’arriver et ils savent aujourd’hui ce que c’est qu’un ministre, ses droits et ses devoirs», explique-t-il. L’harmonisation du travail, la diplomatie et la coopération étaient également sur la table des discussions.

C’est un cours auquel les nouveaux élus ont bénéficié ce jour. Des propos du ministre de la Communication, C’est une mise en jambe sur les principes de fonctionnement d’un gouvernement. Il s’est agi pour les ministres de recevoir les outils nécessaires qui devront les aider dans leurs tâches. «C’est un séminaire où les ministres sont considérés comme des apprenants ; il s’agit de leur donner les balises nécessaires, des expériences de travail, dans le but d’être efficaces : comment doit se faire le travail gouvernemental, comment faire en sorte que les choses se passent comme il faut, pour atteindre les objectifs» ; c’est la quintessence de la leçon qu’ils ont reçu durant plus de deux heures.

Au cours de cette session de formation qui a été assurée par le secrétaire général du gouvernement, Wenceslas Stéphane Sanou, il a été rappelé aux participants comment il faut établir des rapports en Conseil des ministres. «Il faut le savoir puisque le ministre est un coordonnateur qui a des ressources humaines autour de lui, qui a une feuille de route, des missions, qui a une administration autour de lui et il faut qu’il transforme tout ça en décision. Il y a toute une méthodologie qu’il faut nécessairement connaitre», a affirmé M. Tamboura. Qu’en est-il du suivi de l’action gouvernementale ?

A cette préoccupation, Ousséni Tamboura a répondu qu’il y a un dispositif de suivi des actions des membres du gouvernement. «Ce dispositif nous a été également présenté. Des indicateurs existent. Les archivages, le suivi des décisions qui sont prises, la relation avec les institutions car il s’agit aussi pour le gouvernement d’établir des relations avec elles. On peut considérer par exemple avec le parlement que dès que les lois sont votées il faut qu’on s’assure que les textes d’application sont pris», a-t-il expliqué, concluant que le gouvernement «a tout un aréopage d’outils et de dispositifs qui permettent de savoir comment travaillent les ministres et si les résultats sont atteints».

En somme, trois indications à savoir la continuité de l’action gouvernementale, l’implémentation des nouvelles réformes et le renforcement des acquis de développement ont guidé le choix du chef de l’exécutif pour la nomination des ministres, a affirmé Christophe Dabiré à la première prise de contact de son équipe avec Roch Kaboré.

Larissa KABORE

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