Depuis la nuit du mercredi 31 janvier 2018, les Burkinabè connaissent la composition du gouvernement Thiéba III. Au total, 9 nouveaux ministres font leur entrée contre 7 départs. Ainsi, le grand chamboulement n’a pas eu lieu.
Le chef du gouvernement Paul Kaba Thiéba que bon nombre d’observateurs donnaient partant reste à la tête de l’exécutif. Simon Compaoré, seul ministre d’Etat, ministre de la sécurité quitte ses fonctions de premier sécurocrate pour poser sa valise à la Présidence du Faso. Il garde néanmoins son titre de ministre d’Etat, mais sans portefeuille. Désormais, ce portefeuille, échoit à Clément P. Sawadogo. Stanislas Ouaro, président de l’Université Ouaga II, fait son entrée au gouvernement au poste de ministre de l’éducation nationale en remplacement de Jean Martin Coulibaly, dont la gestion de la crise qui a secoué le MENA, a laissé plus d’un sur sa faim. D’autres entrées sont à signaler : à la Fonction publique, avec l’arrivée du Pr Séni Ouédraogo, qui aura fort à faire avec la fronde sociale, qui ne faiblit pas. Abdoul Karim Sango, remplace Youssouf Sawadogo à la Culture tandis que le Ministère de l’énergie devient la propriété de Bachir Isamël Ouédraogo. Exit donc, Alfa Oumar Dissa. Laure Zongo/Hien cède son fauteuil à Laurence Ilboudo/Marshall au Ministère de la Femme et de la solidarité nationale. Vincent Dabilgou, président du Nouveau Temps pour la démocratie (NTD) prend le strapontin des transports et de la mobilité en lieu et place de Souleymane Soulama. Taïrou Bangré quitte le département des sports et des loisirs. Il est remplacé par David Azoupiou. Le ministère des Affaires étrangères de la Coopération et des Burkinabè de l’étranger subit un dégraissement. Il est désormais créé un Ministère de l’intégration et des Burkinabè de l’extérieur, qui tombe dans les bras de Paul Robert Tiendrébéogo. Stéphane Sanou, transmet le ministère du Commerce à Harouna Kaboré. Passé le cap des réjouissances et des reconnaissances, l’invite que l’on peut adresser à cette équipe, est sans conteste celle de «mouiller le maillot», pour répondre aux nombreuses attentes de leurs compatriotes.
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