Gouvernement Tomégah-Dogbè II au Togo : Faure a tourné manège et fait une prise de guerre

Gouvernement Tomégah-Dogbè II au Togo : Faure a tourné manège et fait une prise de guerre

 

Presque 4 mois après les législatives du 29 avril 2024, qui a vu le parti présidentiel rafler 108 sièges sur 113, ce qui lui ouvre un boulevard pour désigner le président de la République et mettre en branle la 5e République, 4 mois après cette razzia, le Togo a un nouveau gouvernement, celui de Dogbé-Tomegah II, la première ministre reconduite, il y a quelques jours.

35 maroquins ont été pourvus, avec un jeu de chaise musical auquel a habitué Faure Essozimna Gnassingbé, qui connaît le marigot politique togolais, pour en être le leader depuis deux décennies !
13 font leur arrivée dans le cénacle décisionnel national, tandis que 17 passent à la trappe. Et quelques indéboulonnables restent parmi lesquels on peut citer l’affable mais efficace ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. C’est lui qui, efficacement mène la diplomatie déployée par Faure, notamment sur les théâtres de médiation où le chef de l’Etat togolais est qualifié es-qualité.
Comment ne pas mentionner Gilbert Bawara, demeuré au ministère de la Réforme des services et la Fonction publique, ce fidèle parmi les fidèles, ami du président Faure, discret et compétent ? Il est l’homme qui agit selon les vœux du patron et surtout est pétri d’expérience par une longévité à la tête de plusieurs ministères.
Mais Faure en tournant manège, ce 21 août 2024, a effectué une prise de guerre importante qui se nomme Koamy Gomado aparatchik de l’ANC qui parachute à l’Action sociale un homme proche de l’opposant principal, Jean-Pierre Fabre.
Certes, il y a Isaac Tiakpè de l’ULC qui étrenne le portefeuille de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, mais il y a bien des années que le parti de «Gil» (comprendre Gilchrist Olympio) accompagne Faure.
Par contre, la présence de ce proche de Fabre est un petit séisme au sein de l’ANC, laquelle évoque une aventure solitaire au sujet de l’impétrant et se réserve le droit d’exclure l’intéressé. En attendant, comme mesures conservatoires, Tiakpè est suspendu des instances de l’ANC.
Et pourtant, le seul modus vivendi, dans ce Togo en route vers le régime parlementaire, c’est une gouvernance, commune c’est-à-dire l’UNIR, avec les partis opposés. La permanente confrontation, qui dure depuis des années est un pis-aller. Mais comment faire accepter à une opposition engoncée dans sa défiance habituelle, face à une formation hyper-dominante ? Sans doute, il faut le dialogue et le retour à la confiance pour dérider cette situation . UNE
La REDACTION

Saisine de l’ONU par l’AES sur le «soutien assumé» de l’Ukraine aux terroristes du Sahel : le Burkina-Mali-Niger privilégient la voie diplomatique
Si la saisine de l’institution sise à New-York dans la Maison en verre, date du 19 août, c’est le lendemain 20 août 2024, qu’elle a été rendue publique : l’AES, la troïka politique du Sahel composée du Burkina-Mali-Niger, se tourne vers l’ONU par rapport à ce qu’elle qualifie de «soutien manifeste et assumé» de l’Ukraine, dans les combats courant 22-29 juillet dernier à Tinzaouatène, à la frontière Algérie-Mali. Des estocades meurtrières ont eu lieu fin juillet entre les FAMa-Wagner et le CPS-JNIM.
Des affrontements sur lesquels le patron du renseignement militaire ukrainien, Andriy Youssef n’avait pas fait mystère du rôle informationnel qu’avait apporté l’Ukraine aux indépendantistes touarègs, propos auxquels ont fait échos ceux de l’ambassadeur ukrainien au Sénégal.
En s’adressant au Conseil de sécurité de l’ONU, l’AES pointe la gravité de la posture de l’Ukraine qui viole la charte de l’ONU, la souveraineté des Etats de l’AES, et menace la paix dans cette zone.
L’épistolaire de l’AES à l’ONU est on ne peut plus limpide. Ce qui est à ses yeux une immixtion avérée et inacceptable de l’Ukraine dans la lutte contre l’hydre terroriste doit être sanctionnée.
Les pays de l’AES montrent leur détermination à faire entendre leur profonde désapprobation des errements de l’Ukraine au Sahel si on s’en tient à l’attitude des 2 personnalités. En optant pour la voie diplomatique, l’AES est dans la transparence et la responsabilité, car les répercussions des ingérences ukrainiennes peuvent avoir un impact incalculable dans la sous-région. Ne l’oublions pas, Daech et Al Qaïda sont les conséquences de comportements outranciers en Irak ou en Afghanistan !
La rédaction

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