Grand oral-bilan-séjour à Bamako (samedi) et à Abidjan aujourd’hui de Damiba : C’est maintenant que débute la Transition au Burkina !

  Grand oral-bilan-séjour à Bamako (samedi) et à Abidjan aujourd’hui de Damiba : C’est maintenant que débute la Transition au Burkina !

Week-end et semaine studieux pour le chef de la Transition burkinabè, le lieutenant-colonel Damiba qui a séjourné samedi 2 septembre dernier à Bamako où il a eu un aparté avec son homologue malien Assimi Goïta : coopération bilatérale et militaire, et même sujet actuel comme l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali ont meublé cette audience. Ont-ils parlé de Wagner, les supplétifs privés russes, des FAMa ? Sans doute !

Aujourd’hui 5 septembre, ce sera sa seconde visite officielle, après celle du Mali, mais sur la terre ivoirienne où il rencontrera son illustre hôte, le président Alassane Ouattara. Deux voyages avec des objectifs similaires, mais aussi des différences.

Mais avant ce déplacement ivoirien, Damiba a eu rendez-vous hier sur le coup de 20 heures, avec ses compatriotes pour respecter un serment qu’il a fait le 2 avril dernier : dresser l’existant sécuritaire des 5 mois écoulés. Avant de donner ce constat, il a avoué qu’au 24 janvier, la sécurité au Burkina était un leurre, si fait «qu’amalgames, compromissions» ont porté un coup fatal au fragile équilibre social.

Le service public en a pris pour son grade qualifié de «laxiste, clientéliste» bref, la politisation de l’Administration a créé un frein à l’efficience. Idem par exemple pour la justice, qui, bien qu’indépendante, n’est «pas assumée».

Le dialogue entamé avec les Burkinabè qui ont pris les armes contre d’autres Burkinabè a atteint des avancées significatives, qui dépassent même les objectifs de départ. Lesquels ? Damiba ne le précise pas. Même si le Centre-Nord, l’Est et le Nord sont des régions où des PDI y sont retournées. Mais sans pour autant donner des noms des localités concernées.

Cependant, ce qui est important, c’est la perspective sécuritaire avec les nouveaux équipements (drones, hélicoptères), et le moral des troupes et leurs conditions de travail. Là Damiba est formel, les lignes bougent dans le bon sens.

Le peuple pour lequel Damiba a pris le pouvoir dans tout ça ? Pour le patron de la Transition, le peuple est pris en tenaille entre l’élite et les politiciens. Et comment se réveiller ? Par le sursaut salvateur ensemble, en faisant notre l’histoire commune qui nous rassemble et dont des devanciers tels que Naaba Saga II, Gérard Kango Ouédraogo, Nazi Boni… Philippe Zinda kaboré.

C’est un discours qui va laisser certain sur leur faim par l’absence de chiffres et données, fait à dessein par Damiba qui n’a sans doute pas voulu être dans le détail. D’aucuns auraient voulu savoir combien de Personnes déplacées internes (PDI) sont retournées chez elles ? Combien de zones ont été libérées…. ? Mais en choisissant Dori, jadis ville souffre-douleur des terroristes et le 4 septembre 2022, qui coïncide avec le 75e anniversaire de la reconstitution de l’ex-Haute-Volta et en citant ses devanciers, (Maurice Yaméogo, Saye Zerbo, Sangoulé Lamizana, Thomas Sankara, Michel Kafando, Roch Kaboré …) Damiba, au-delà d’un fétichisme des symboles, n’invite-t-il pas à l’union sacrée pour la reconquête du territoire avec lui le continuateur devant ?

La rédaction

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