Devant un décor de guerre avec à l’arrière-plan des militaires armés, hommage aux FDS et VDP et civils, aux victimes et blessés. C’est par une reconnaissance de leur vaillance qu’IB a débuté son speech. Idem pour «L’arrière» de la guerre, ces hommes et femmes qui œuvrent à apporter tout soutien aux combattants, tous ceux qui prient jour et nuit. Mais mise en garde des valets de l’impérialisme de «changer le fusil d’épaule» «plus de tapis rouge à ces valets». Ces impérialistes qui ont pillé, spolié nos Etats, ont atteint leur paroxysme en envoyant des hordes de sicaires. Il y a un an nous avons dit Basta à ces attaques, en chœur avec le peuple. Des cellules dormantes se sont réveillées, car surprises par la vaillance des FDS et VDP, a martelé le président de la Transition burkinabè.
Le peuple doit financer sa propre guerre, il atteint la barre de 70 milliards. Revenant sur la réorganisation et l’équipement de l’armée en quasi démunies et guenilles avant sa prise du pouvoir, IB est fier aujourd’hui des BIR qu’il a créés. Et celle des GUMI avec 12 mis en branle et d’autres à venir.
Déposez les armes maintenant, sinon il sera trop tard. «Les égarés » doivent le faire, car après ils ne le pourront plus ! Massification et équipement de l’armée sont toujours d’actualité, paroles du capitaine-président hier.
Les infrastructures socio-économiques seront renforcées : hôpitaux et dispensaires. L’Initiative présidentielle communautaire est là. Des défis attendent le MPSR II en 2024, dans l’agriculture, l’élevage… avec des tracteurs, des semences adéquates, et des intrants fabriqués sur place (à Koupèla par exemple). On sent un IB qui veut que la terre devienne le moyen qui va sortir le Burkina Faso du sous-développement. Des usines verront le jour. Et il en appelle aux braves populations. La jeunesse sera formée professionnellement. Le commerce n’est pas en oubli, car à partir de janvier 2024, des mesures seront prises, avec le développement du commerce interne.
Coopération : des partenaires nous ont boudé, et des matériels payés ont été bloqués, à contrario, d’autres ont coopéré, a-t-il encore fait remarquer. Clin d’œil enfin à l’AES, sécuritaire à priori, mais qui fera sa mue vers l’économie et la diplomatie. L’espace AES que forment, Mali-Burkina Faso et Niger sera défendue par les 3 pays. Travailleurs du public comme du privé, préparez-vous à serrer la ceinture, des mesures seront encore là, pour gagner la guerre, avec plus de sacrifices, a-t-il ajouté. N’oublions pas que la guerre n’est qu’à son introduction. En 2024, l’embellie dans beaucoup de domaines risque de ne pas être au rendez-vous. Pour IB, la présente guerre rime avec dures privations.
La REDACTION
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