Grève du SYNTSHA:  Service minimum à l’hôpital  de Bogodogo

Grève du SYNTSHA: Service minimum à l’hôpital de Bogodogo

Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a lancé un mot d’ordre de grève de 72 heures, qui a débuté le mercredi 23 mai 2018. Afin de s’imprégner de la situation qui prévaut dans les centres de santé, nous nous sommes rendu dans certains desdits centres pour nous entretenir avec les responsables.

S’il faut classer les syndicats qui lancent des mots d’ordre de grève à tout bout de champ, le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) occupe la première place. Il ne tarde pas à rentrer en grève, sans se préoccuper des conséquences qui pourraient survenir. Bien sûr, ce sont leurs intérêts qui les préoccupent. La santé des populations importe peu. C’est dans cette logique que le syndicat spécialiste en arrêt de travail, a lancé un énième mot de grève qui a débuté ce mercredi 23, pour prendre fin le vendredi 25 mai 2018. Le constat fait à la suite des tournées effectuées dans certains districts sanitaires, à l’instar de l’hôpital du district de Bogodogo, comme le confirme la directrice générale, Diane Kaboré, c’est que le mot d’ordre de grève est suivi. Il faut cependant, rappeler que ce ne sont pas tous les agents de santé qui ont arrêté de travailler. A en croire la DG de l’hôpital du district de Bogodogo, l’administration dudit hôpital dont elle a la charge, a procédé à des réquisitions d’agents, afin d’assurer le service minimum. Elle rappelle que ce service minimum est effectif pour l’ensemble des services de l’hôpital, mais qu’un regard particulier est mis sur les unités d’urgence, a-t-elle souligné. La patronne confie que le district sanitaire de Bogodogo compte trois services d’urgence que sont : les urgences médicales, la pédiatrie et les urgences gynécologiques et obstétricales. «Dans tous ces services, des spécialistes sont au chevet des patients», a-t-elle soutenu.

Diane Kaboré a insisté sur le fait que le service minimum ne concerne pas seulement les services d’urgences, mais également les services techniques que sont le laboratoire, l’imagerie médicale, de la pharmacie hospitalière. Elle confirme qu’en ce qui concerne ces unités, le service minimum est également assuré. Pour cette première journée de grève, la première responsable de l’hôpital rassure qu’aucun incident n’est à relever. Pour sa part, elle y veille, car  «quand il y a une grève de la santé, c’est de faire en sorte que toutes les personnes qui viennent dans notre hôpital puissent avoir une réponse de la part de spécialistes pour leur prise en charge, afin que leur vie ne soit pas mise en danger», a-t-elle conclu.

Thierry AGBODJAN

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