Grèves à répétition:  Des commerçants disent trop, c’est trop

Grèves à répétition: Des commerçants disent trop, c’est trop

 

L’Union des associations des commerçants des marchés et yaars de la région du Centre/ Kadiogo, a animé un point de presse le samedi 9 juin 2018, à Ouagadougou. Ils ont au cours de cette conférence, fait comprendre qu’ils ne sont pas contents des grèves à répétition qui mettent à mal l’économie du pays.

Pour l’Union des associations des commerçants des marchés et yaars de la région du Centre, trop c’est trop. Et pour elle, l’heure est venue de dire «non» aux grèves à répétition qui s’étendent sur toute l’étendue du territoire. Ils l’ont fait savoir, au cours d’un point de presse, organisé le samedi 9 juin 2018. Les organisateurs disent reconnaître les droits de grève à toutes les organisations syndicales mais, pour eux, face à la situation que traverse le pays, les grévistes doivent mettre un peu d’eau dans leur vin. L’union estime que chaque jour de grève, c’est vraiment trop pour le pays en ce moment. Pour elle, au lieu de faire des grèves à répétition, chaque Burkinabè devrait se soucier du bien-être du pays et aussi, des forces de l’ordre et de sécurité qui mettent leur vie en péril pour la sécurité des populations. «Face à cela, des syndicats se permettent de faire des sit-in pour demander l’amélioration de leurs conditions de vie, ceux-ci ne pensent qu’à leurs intérêts», a lancé Michel Ramdé. Il affirme que c’est grâce à leurs cotisations que les syndicalistes ont un salaire à la fin du mois donc, qu’ils sachent que «les commerçants ne sont pas contents d’eux». Inquiète que l’économie en pâtisse davantage, l’Union des associations des commerçants des marchés et yaars de la région du Centre, demande pardon et sollicite l’arrêt des grèves pour le bien du pays. Par ailleurs, il invite le gouvernement à ne pas croiser les bras et observer la situation se dégrader davantage, avant de réagir. «Si c’est le dialogue, il faut dialoguer. S’il faut durcir le ton pour se faire entendre, le gouvernement doit le faire», a renchéri Michel Ramdé.

Pélagie OUEDRAOGO

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