GSP-Gouvernement : pourquoi ça coince ?

GSP-Gouvernement : pourquoi ça coince ?

Le couperet est tombé le 14 novembre dernier en Conseil des ministres : 10 gardes de la sécurité pénitentiaire révoqués et le bureau du Syndicat national de la garde de la sécurité pénitentiaire (SYNAGSP), mis en place au «forceps» selon le garde des Sceaux, le 13 octobre courant a été interdit. Selon le ministre René Bagoro, trois (3) griefs sont reprochés au bureau :

– son illégalité, car si le nouveau bureau a été mis en place le 13 octobre, c’est en poussant quasiment l’ancien à la porte.

– le mouvement a été décrété le 22 octobre alors que la passation de service entre l’ancien et le nouveau bureau était pour le lendemain 23 octobre, soit même avant son entrée officielle en fonction par «SMS» le bureau a décidé cette grève.

– enfin les actes posés sont contraires aux statuts du corps des GSP.

Les sanctions infligées s’appuient donc sur l’article 164 de la Loi régissant ce corps et l’alinéa 2 de l’article 151. Mais il faut dire que les GSP se disent excédés de na pas avoir été écoutés, or le ministre affirme que malgré les lettres d’explication, aucune réponse des GSP n’a été fournie.

L’irruption au domicile du ministre garde des Sceaux des GSP ? Pour les GSP cela n’a rien d’illégal.

Enfin, les GSP essayent d’expliquer pourquoi les directeurs de Maisons d’arrêt ont été empêchés d’accéder à leurs bureaux. On voit donc, voilà encore un corps paramilitaire engagé dans un bras de fer avec le gouvernement au grand dam des prisonniers qui en pâtissent. Pas de rotation maison d’arrêts-palais de justice et certains actes quotidiens. Vivement que la raison prévale.

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